Les pratiques agroécologiques à la loupe
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Cliquez sur les pratiques agroécologiques ci-dessous pour visualiser les documents associés : extraits de témoignages d'agriculteurs (textes et vidéos), synthèses techniques SOLAGRO, articles et ouvrages ressources, blog des agriculteurs
Pâturage dans les vergersTémoignage vidéo de Sébastien BLACHE et Elsa GÄRTNER (Polyculture élevage en AB - 26120 - MONTELIER)
Sébastien BLACHE, agriculteur en polyculture élevage nous raconte comment il concilie élevage et agroforesterie et le tout en bio.
Extrait du témoignage de Julie Bertrand, Jacques Bascoul et Jérôme Gely (Polyculture élevage - 12100 - MILLAU)
Extrait du témoignage de Sébastien BLACHE et Elsa GÄRTNER (Polyculture élevage en AB - 26120 - MONTELIER)
Extrait du témoignage de Béatrice et Quentin Donnay (Agroforesterie diversifée - 97439 - Sainte Rose)
Extrait du témoignage de Coopérative Les vignerons de Buzet (Viticulture - 47160 - Buzet-sur-Baïse)
Replay webinaire : Plaquette de bois bocagère en litière
Dans le cade d'Osaé, Solagro a proposé un webinaire sur l'utilisation de la plaquette de bois bocagère en litière dans les systèmes d'élevage. Dans un contexte où la paille devient de plus en plus rare et chère, déchiqueter du bois pour en faire des copeaux pour la litière des animaux peut s'avérer être une alternative intéressante pour les éleveurs·ses, en remplacement de la paille. Issu des haies ou des bosquets, le bois présent sur la ferme peut permettre de diminuer les charges liées à la litière des animaux. Une possibilité aussi d'utiliser son linéaire de haies grâce aux différentes filières de valorisation.
Les premiers résultats de l’observatoire agricole de la biodiversité confirment de déclin de la biodiversité dans les parcelles agricoles
L'Observatoire agricole de la biodiversité (OAB) a été lancé en 2011 avec la volonté de comprendre les interactions et les interconnexions entre agriculture et biodiversité, sur un temps long et pour l'ensemble du territoire. Il repose sur une forte motivation des agriculteurs et on peut les remercier de leur contribution et on ne peut que souhaiter qu'ils seront toujours plus nombreux à participer à cet observatoire qui les concerne directement.
Protéger les pollinisateurs pour accroître le rendement du tournesol
Le tournesol est une des plantes cultivées dont la pollinisation est largement dépendante des insectes. Les chercheurs CNRS et INRAE du Centre d'Etudes Biologiques de Chizé, emmenés par Vincent Bretagnolle et Sabrina Gaba, ont mené durant 4 ans une étude dans le sud des Deux-Sèvres pour quantifier l'impact de la pollinisation sur le rendement du tournesol. Ils ont pour cela installé des cages d'exclusion rendant impossible la venue des insectes pollinisateurs et on put ainsi comparer le rendement avec une plante ayant accès aux insectes pollinisateurs.
Les produits de biocontrôle
Le « biocontrôle » est défini comme l’ensemble des méthodes de lutte intégrée comprenant des agents et des produits qui utilisent des mécanismes naturels contre les bioagresseurs. Le biocontrôle fait donc partie de la protection intégrée dont le but est d’encourager les mécanismes naturels de lutte contre le développement des organismes nuisibles et de privilégier la croissance de cultures saines sans perturbation des agroécosystèmes.
Au somaire de cette synthèse technique :
Extrait du témoignage de Philippe GARLENQ, Nicolas MAURY, Dorian LAUZUN (Arboriculture - 12640 - Rivière sur Tarn)
Extrait du témoignage de Christophe BOUSQUET (Viticulture - 11100 - Narbonne)
Premiers résultats du réseau DEPHY 2010 – 2013 : Repérer les systèmes de culture économes et performants en grandes cultures
1200 exploitations en grandes cultures sur 1900 exploitations du Réseau DEPHY se sont engagées. Le réseau DEPHY s'est appuyé sur 185 groupes dans tous les systèmes de production et 41 projets d'expérimentation s'appuyant sur 200 sites expérimentaux et visant à tester des systèmes de culture réduisant d'au moins 50 % l'usage des produits phytosanitaires.
Témoignage vidéo de Patrice et Michèle GIARD (Bovins lait, production cidricole AOC - 14340 - Montreuil-en-Auge)
Situé en plein cœur du pays d'Auge, la famille Giard valorise les vergers hautes tiges traditionnels pour une production cidricole de qualité. Système fonctionnant à bas niveaux d'intrants, le pré-verger est un modèle d'agroforesterie qui vaut le détour.
Extrait du témoignage de Patrice et Michèle GIARD (Bovins lait, production cidricole AOC - 14340 - Montreuil-en-Auge)
Lors de la reprise de l'activité cidricole en 1990, 12 hectares de Prés-vergers ont été renouvelés pour accroître le potentiel de production. Une cinquantaine de variétés d'arbres plantés à une densité de 100 arbres par hectare sur des Prairies, les Vergers hautes tiges se distinguent par bien des aspects des basses tiges.
La feuille du pré-verger n°1 et n°2 en ligne sur Osaé
En complément de la synthèse technique sur les pré-vergers, nous avons démarré en 2017 une newsletter sur la thématique, liée à la newsletter d'Osaé. Les deux premiers numéros de la newsletter du pré-verger sont téléchargeables ici : La feuille du pré-verger n°1 La feuille du pré-verger n°2
La feuille du pré-verger n°2
La newsletter du pré-verger de juin 2017
juin 2017, 2 pages
Feuille du pré-verger n°1
La newsletter du pré-verger de mai 2017
mai 2017, 2 pages
Initiative de l'Association Sauvegarde et Valorisation des Vergers d'Aure : Pour la Belle louronnaise !
L'Association Sauvegarde et Valorisation des Vergers d'Aure (A.S.V.V.A.) obtient un joli bilan, avec l'aide précieuse du SIVU Terroir Haute vallée d'Aure : des centaine d'arbres rajeunis dans cette vallée émaillée de vergers intimistes ! Épatés, les acteurs locaux étendraient cette action aux vallées voisines.
Initiative de l'association le Renouveau de la châtaigne en Hautes-Pyrénées : Le pari des 1 000 châtaigniers !
C'est à la fois peu et beaucoup : 2 tonnes de châtaignes commercialisées par an c'est effectivement peu au regard du potentiel des Baronnies. Mais c'est aussi un bon début au regard du chemin accompli. Et qui donne envie aux agriculteurs d'aller plus loin pour mieux valoriser leur patrimoine fruitier.
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Initiative de l'association Les saisons de la vallée : des emplois qui ont du jus !
Au coeur du Parc du Haut-Languedoc, les vergers abandonnés interpellent les agriculteurs qui décident de les remettre en production. Depuis 1999, à l'automne, le pressoir mobile sillonne la vallée, et chacun vient faire son jus. L'association accompagne les candidats à la diversification "écolonomique".
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Initiative de l'Association Terre Paysanne : Pommes, châtaignes et sentiments
Pommiers oubliés, châtaigniers affaiblis par le chancre : leur abandon en désolait plus d'un ! Mais des agriculteurs prennent conscience du potentiel économique du verger traditionnel. Solidarisés par leur envie de "vivre au pays", ils projettent de se diversifier en valorisant les variétés anciennes.
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Concevoir son pré-verger et valoriser ses fruits
Le pré-verger est un système agricole productif unique, alliant pâturage et production de fruits, aux multiples intérêts agroécologiques. Destinée aux agriculteurs-éleveurs ayant un projet de plantation, cette brochure fournit des conseils pour concevoir son verger, bien conduire les arbres, et gérer le pâturage sous les arbres. Des initiatives locales de valorisation des fruits sont également présentées.
Coulon F. et Pointereau P., 2017, 16 p.
Le pré-verger pour une agriculture durable
Mariage de l’arbre fruitier de plein vent et de la prairie, le pré-verger préserve la biodiversité et façonne des paysages de caractère. Nourri d’enquêtes mais aussi de la somme des savoir-faire et des expériences qui se transmettent au coin du pré, ce guide présente les techniques de plantation et d’entretien des arbres, les modalités de conduite du pâturage, de la récolte, de la transformation et de la commercialisation des fruits. C’est l'une des convictions de l’association SOLAGRO : l’arbre participe au bon fonctionnement écologique des exploitations agricoles.
Ed. SOLAGRO, 2005 - 186 p.
Autres ressources
Les vergers hautes tiges de l'Avesnois
Vidéo réalisée par le Ministère de l'Agriculture
Extrait du témoignage de Alain et Didier DAGUZAN (Grandes cultures avec un atelier bovins viande - 32270 - Crastes)
En agriculture biologique depuis plus de 10 ans, la maîtrise du salissement a toujours été une priorité et fait l'objet de beaucoup de rigueur pour le GAEC de Couyaroux. Rotation (alternance de cultures d'hiver et d'été), désherbages mécaniques et manuels, entretien des bordures de champ sont combinés pour des résultats très souvent satisfaisants.
Extrait du témoignage de Céline et François Peloquin (Grandes Cultures - 16240 - Villefagnan)
Arboriculture : Diversité de mise en œuvre et coût des pratiques alternatives aux herbicides pour désherber le rang en arboriculture fruitière
Cette synthèse s'inscrit dans un projet européen, Friendly Fruit, qui a pour but de tester, étudier l'impact et transférer des bonnes pratiques respectueuses de l'environnement sur les cultures de pommiers et fraisiers. Ce travail est issu d'un mémoire réalisé par Aude HARDY, étudiante à AgroParis Tech, réalisé lors de son stage à l'INRA. Elle a été encadrée par Ivan SACHE (enseignant tuteur) et Annabelle RICHARD (maitre de stage). Lire
Témoignage vidéo de Alex FRANC (Arboriculture-Grandes cultures - 09700 - Saint-Quirc)
En complément de la vidéo sur la lutte biologique par conservation, Alex nous dévoile son pari sur la diversité végétale dans son verger de pommes (variétés, porte-greffe) et les pratiques associées pour un verger riche en auxiliaires, résilient et économe en intrants extérieurs: sur-greffage, tolérance à la tavelure, éclaircissage, taille en vert, non-travail du sol, enherbement permanent de l'inter-rang avec une zone centrale non broyée et implantation de légumineuses sur le rang…
Les insecticides c'est pas automatique ! 2 minutes 40 (pas tristes) pour les alternatives aux pesticides
Dans le cadre de la semaine pour les alternatives aux pesticides (du 20 au 30 mars), évènement organisé tous les ans par "Générations futures" Solagro présente, en 2 minutes 40 la lutte biologique par conservation des habitats et la plateforme Herbea. Pas tristes, les deux minutes quarante ! Agriculteurs, arboriculteurs, maraîchers, jardiniers…Laissez vous guider ! En accès libre et gratuit, Herbea indique les plantes à mettre en place à proximité des cultures pour favoriser leurs auxiliaires, pour récréer des chaînes alimentaires qui régulent les ravageurs. Herbea a compilé les enseignements de 700 références techniques et scientifiques. Herbea vous aide à ouvrir l'œil et le bon pour prendre de bonnes décisions au bon moment. Herbea c'est :
Témoignage vidéo de Bruno DUNAND (Oléiculture - 13520 - Maussane)
Témoignage vidéo de Michel LEVESQUE (Production de châtaigne en AB, transformation et vente directe - 30570 - Saint André de Majencoules)
Michel LEVESQUE nous explique comment il lutte efficacement contre le cynips, principal ravageur de sa châtaigneraie, grâce à l'introduction artificielle d'un prédateur.
Témoignage vidéo de Sébastien BLACHE et Elsa GÄRTNER (Polyculture élevage en AB - 26120 - MONTELIER)
Sébastien nous explique comment il régule les ravageurs dans son exploitations de manière naturelle en utilisant l'agroforesterie.
Installation de nichoirs pour contrôler les ravageurs
Il est avéré que les mésanges, les chauves-souris et la chouette effraie sont très utiles en ce qui concerne la régulation des populations de ravageurs. En effet, la mésange se nourrit de pucerons et de larves de carpocapse et n'a pas de mal à s'installer si on lui aménage des nichoirs. La chauve-souris quant à elle, se nourrit de vers de la grappe et de carpocapse et a besoin de relief pour se repérer et de gîtes pour s'installer. Et pour la chouette effraie qui se nourrit de campagnols, elle a besoin de lieux calmes et sûrs et pour y établir son nid.
Au somaire de cette synthèse technique :
La biologie fonctionnelle au service de la qualité de l’eau
L'intensification de l'agriculture opérée à partir des années 1960, s'est traduite par l'utilisation massive d'engrais et de pesticides, et la spécialisation des exploitations et des régions (concentration de l'élevage, réduction de la diversité des cultures, diminution des prairies permanentes). Ces changements de pratiques ont conduit à une augmentation des performances des cultures, mais aussi à une dégradation de la qualité des eaux de surface (les cours d'eau et les plans d'eau) et des eaux souterraines (nappes). Une pollution d'origine agricole, se traduit par une teneur élevée en nitrates (seuil à 50mg/L) et/ou en produits phytosanitaires (seuil à 0,1µg/l pour un pesticide et 0,5µg/l pour le total). Et cette pollution diffuse par les nitrates et les pesticides des eaux de captages est un problème mise en évidence dès 1980 (Hénin, 1980) et encore d'actualité (Commissariat général du développement durable, 2016).
Au somaire de cette synthèse technique :
- De quoi parle-t-on ?
- Les facteurs phénomènes ruissellement et de lixiviation des nitrates et pesticides
- La LBCGH au service de la qualité des masses d’eau, comment ?
- Autres leviers au service de la qualité des eaux : un tour d’horizon en Europe
- Glossaire et abréviations
- Ressources bibliographiques
- Regards croisés
Les produits de biocontrôle
Le « biocontrôle » est défini comme l’ensemble des méthodes de lutte intégrée comprenant des agents et des produits qui utilisent des mécanismes naturels contre les bioagresseurs. Le biocontrôle fait donc partie de la protection intégrée dont le but est d’encourager les mécanismes naturels de lutte contre le développement des organismes nuisibles et de privilégier la croissance de cultures saines sans perturbation des agroécosystèmes.
Au somaire de cette synthèse technique :
Extrait du témoignage de Nicole et Pierre Besse (Maraîchage diversifié - 31870 - Lagardelle sur Lèze)
Extrait du témoignage de Philippe GARLENQ, Nicolas MAURY, Dorian LAUZUN (Arboriculture - 12640 - Rivière sur Tarn)
Extrait du témoignage de Lucie RAYMOND, Virginie GUYOT et Julien SERRE (Maraichage diversifié - 31220 - Martres Tolosane)
Extrait du témoignage de Philippe et Bernard DELMAS & Cyril PACHON (Viticulture - 30310 - Vergèze)
Extrait du témoignage de Bruno DUNAND (Oléiculture - 13520 - Maussane)
Extrait du témoignage de Bruno DUNAND (Oléiculture - 13520 - Maussane)
Extrait du témoignage de Michel LEVESQUE (Production de châtaigne en AB, transformation et vente directe - 30570 - Saint André de Majencoules)
Extrait du témoignage de Sébastien BLACHE et Elsa GÄRTNER (Polyculture élevage en AB - 26120 - MONTELIER)
Testez le jeu HERBEA avec vos élèves !
Le jeu HERBEA permet de découvrir et apprendre les différents principes de la lutte biologique par conservation et gestion des habitats. Il a été testé et approuvé par des étudiants de l'ISARA et de Purpan. Il est soutenu par Educagri pour une édition prévue en 2023.
REPLAY : Préserver la biodiversité dans les parcelles pour sortir des pesticides
Dans le cadre du projet Herbea et de la Semaine pour les alternatives aux pesticides, Solagro a proposé un webinaire consacré à la préservation de la biodiversité sur les parcelles pour sortir des pesticides. Des travaux de recherche et des exemples de terrain au niveau des systèmes agricoles ont permis de mettre en avant des leviers pour réduire les pesticides en réalisant des aménagements sur les parcelles et en installant des bandes fleuries. Accédez au replay, ressources et support de présentation.
Des carabes pour réguler les plantes adventices
On savait que les carabes étaient des prédateurs de limaces, de taupins, de tipules, doryphores ou de pucerons. Rappelons que 90% des larves de carabes sont carnivores et une partie des adultes. Mais on a trop longtemps passé sous silence leur rôle dans la régulation des adventices, en oubliant qu'une partie des carabes adultes sont granivores ou polyphages. Ces espèces peuvent consommer 30 graines par jour.
En Thaïlande, mieux que les pesticides, des hordes de canards!
Dans le centre de la Thaïlande, des hordes de canards sont lâchées dans les rizières après la récolte pour nettoyer les champs des parasites. Un échange de bons procédés entre éleveurs et cultivateurs, les canards se nourrissant des restes de balles de riz tombées et de vers et d'escargots (notamment Pomacea canaliculata) qui infestent la paille de riz et ce qui permet au riziculteur de diminuer sa consommation de pesticides. Les canards en piétinant aussi paille de riz facilitent le labour. 10.000 canards restent en moyenne une semaine pour une ferme de 67 ha.
Comment le maïs se défend contre son ravageur Diabrotica virgifera ?
Le maïs a été décimé pendant des années par la chrysomèle (Diabrotica virgifera), ravageur aujourd'hui installé en France depuis 2002. En effet, ses larves déposées dans les racines tuent les jeunes pousses.
Comment les plantes se défendent naturellement contre les ravageurs phytophages : le cas du haricot de Lima
Le haricot de Lima est attaqué par un certain acarien jaune d'une extrême voracité : le Tétranychus Urticae. Lors d'une attaque le haricot de Lima émet un mélange de substances chimiques volatiles qui servent à attirer un prédateur, Phytoseilus persimilis, un acarien carnivore spécialisé dans la prédation de ses congénères herbivores.
Les insecticides c'est pas automatique !
Solagro présente, en 2 minutes 40 la lutte biologique par conservation des habitats et la plateforme Herbea. Pas tristes, les deux minutes quarante ! cliquez ici pour voir la vidéo
Le rôle de la chouette de l'Oural dans la protection des vergers de pommiers
Chie Murano, chercheuse japonaise, et ses collègues soulignent le rôle vital des prédateurs tels que la chouette de l'Oural (Trix uralensis) dans la protection des cultures contre les ravageurs tel que le campagnol dans les vergers de pommiers.
Installation de nichoirs pour contrôler les ravageurs
Il est avéré que les mésanges, les chauves-souris et la chouette effraie sont très utiles en ce qui concerne la régulation des populations de ravageurs. Les espaces naturels étant modifiés en parti par l'aménagement d'espaces agricoles, l'objectif est de savoir comment favoriser l'installation de ces espèces au sein des exploitations afin d'augmenter la régulation des ravageurs de façon naturelle. Il est important de noter que mis à part ces espèces, il en existe d'autres qui participent à la régulation des ravageurs. Voir la synthèse technique réalisée
Des carabes bien présents et très actifs dans les champs de grandes cultures
C'est la conclusion tirée par Arvalis qui a suivi plusieurs parcelles à Boigneville entre 2013 et 2017. Deux espèces particulièrement présentes, Poecilus cupreus (50% des observations) et Pterostichus melanarius (15% des observations). Le premier d'une taille de 12 mm est un prédateur généraliste au stade larvaire et adulte, et consomme des pucerons, des charançons, des limaces et des œufs de mollusque.
le contrôle biologique en AB
Le potentiel de contrôle biologique est globalement plus élevé en agriculture biologique. C'est le constat que viennent de tirer plusieurs chercheurs sur la base d'une analyse de 162 publications scientifiques à l'échelle mondiale. Cette étude parue dans Nature Sustainability en juillet 2018 a analysé 43 études portant sur la régulation naturelle (194 comparaisons) et 134 études (594 comparaisons) portant sur les niveaux d'infestation (pathogènes, ravageurs et plantes adventices) dans les cultures annuelles et pérennes en comparant des parcelles conduites en agriculture biologique et en agriculture non-certifiée (dite « conventionnelle »).
Ravageurs en vergers de noyers, quelles alternatives aux traitements ?
Le 26 Juillet de 9h à 12h s'est tenue une matinée technique organisée par la SENURA à la Station Expérimentale nucicole Rhône-Alpes qui a présenté tous ses travaux concernant la lutte contre les ravageurs du noyer avec des méthodes alternatives aux traitements chimiques.
Le petit peuple des champs
C'est un petit monde méconnu qui peuple nos campagnes. Des oiseaux, des rongeurs, des insectes, toute une faune qui peut s'avérer être un auxiliaire précieux pour les agriculteurs. Cette faune auxiliaire est menacée par des pratiques agricoles trop intensives.
Connaître la biodiversité utile à l'agriculture
L'INRA en partenariat avec la chambre régionale d'Occitanie vient de réaliser 9 fiches techniques très imagées pour connaître la biodiversité utile à l'agriculture. Elaborées dans le cadre du projet de recherche SEBIOREF, elles donnent un visage à la biodiversité si présente dans les champs et pas suffisamment considérée par manque de connaissance et d'observation.
Témoignage vidéo de Philippe GARLENQ, Nicolas MAURY, Dorian LAUZUN (Arboriculture - 12640 - Rivière sur Tarn)
La gestion de l'enherbement de l'inter-rang s'intègre dans une approche globale de réduction des intrants sur l'exploitation des Vergers de l'Aveyron (espèces résistantes à la tavelure, confusion sexuelle, nichoirs à mésange). Implanté dans un premier temps pour s'affranchir des phénomènes érosifs, l'enherbement apporte de nombreux bénéfices agronomiques et sociaux (confort de travail, gain de temps).
Témoignage vidéo de Catherine et Baptiste CARRIÈRE PRADAL (Viticulture AOC - 34290 - Servian)
Les avantages de l'enherbement inter-rang sont multiples : maintien de l'humidité, préservation de la qualité de l'eau, facilité de mises en œuvre. La vidéo détaille la gestion de l'enherbement par les viticulteurs.
Témoignage vidéo de Philippe et Bernard DELMAS & Cyril PACHON (Viticulture - 30310 - Vergèze)
Découvrez cette technique facile à mettre en œuvre et efficace, permettant de préserver la ressource en eau !
Témoignage vidéo de Hervé LEVANO, Rasmus OLESEN et Valérie REIG (Viticulture AOC Banyuls et Collioure - 66650 - Banyuls sur mer)
Le treuil est utilisé pour tracter un cultivateur à 4 dents avec réglage de la largeur et de la hauteur de travail ainsi que du dévers. Le cultivateur est passé dans le sens de la pente de bas en haut puis dans la diagonale. Selon les parcelles, 2 à 6 passages sont réalisés chaque année. Dans les vignes taillées en gobelet, le cultivateur passe à quelques millimètres des ceps de vigne et assure un désherbage précis. Le câble utilisé est résistant à 1500 kg de traction.
Témoignage vidéo de Bruno DUNAND (Oléiculture - 13520 - Maussane)
Bruno Dunand nous explique qu'il pratique l'enherbement sur le rang et l'inter-rang pour fertiliser le sol et réintroduire l'équilibre ravageurs et auxiliaires. Il retrouve en flore spontanée de l'asphodèle, la laitue des vignes, du fenouil... Autant de plantes hôtes pour les auxiliaires tels que les parasitoïdes de la mouche de l'olivier : https://www.herbea.org/fr/fiches/91/Fenouil.
Vergers de demain : Quelle gestion du rang? - Mars 2023
Dans le cadre d'OSAÉ - Osez l'Agroécologie, Solagro a organisé un webinaire autour de la gestion du rang dans les vergers. La gestion du rang présente un réel enjeu aujourd'hui en arboriculture face aux aléas climatiques. Les avantages et inconvénients des différentes méthodes de gestion du rang : fertilisation, biodiversité auxiliaire, compétition hydrique, attraction des campagnols... sont aujourd'hui à réinterroger au regard des épisodes de gel, sécheresses, hautes températures... de plus en plus fréquents. Parmi ces méthodes, on peut soit laisser l'enherbement sur le rang, et pour cela, des nombreuses solutions s'offrent aux arboriculteurs pour gérer les adventices (tonte satellite, pâturage, semis de plante couvrante…) ; soit au contraire désherber mécaniquement ; soit combiner les deux et pratiquer la méthode sandwich. Ce webinaire s'intéresse aux questions soulevées par ces méthodes : temps de travail, coût, apprentissage (gestion des animaux, maniabilité des outils…)... Présenté par Annabelle Richard, chargée de mission à Solagro https://solagro.org/ Avec les témoignages de : - Alex Franc - Arboriculteur - La ferme du Vernou : https://osez-agroecologie.org/alex-franc - Stéphanie Drusch - Ingénieure à l'INRAE de Gotheron : https://www.inrae.fr/
Extrait du témoignage de Alex FRANC (Arboriculture-Grandes cultures - 09700 - Saint-Quirc)
Le verger des parents d'Alex Franc était déjà enherbé de façon permanente sur le rang et l'inter-rang avec de la fétuque. Le nouveau verger est aussi enherbé.
Extrait du témoignage de Philippe GARLENQ, Nicolas MAURY, Dorian LAUZUN (Arboriculture - 12640 - Rivière sur Tarn)
Extrait du témoignage de Christophe BOUSQUET (Viticulture - 11100 - Narbonne)
Extrait du témoignage de Catherine et Baptiste CARRIÈRE PRADAL (Viticulture AOC - 34290 - Servian)
Extrait du témoignage de Philippe et Bernard DELMAS & Cyril PACHON (Viticulture - 30310 - Vergèze)
Extrait du témoignage de Claire et Yann SAUVAIRE (Plantes aromatiques en AB - 04410 - Saint-Jurs)
Extrait du témoignage de Bruno DUNAND (Oléiculture - 13520 - Maussane)
Retour sur le Webinaire : Vergers de demain : Quelle gestion du rang?
Dans le cadre d'OSAÉ - Osez l'Agroécologie, Solagro a organisé un webinaire autour de la gestion du rang dans les vergers. La gestion du rang présente un réel enjeu aujourd'hui en arboriculture face aux aléas climatiques. Les avantages et inconvénients des différentes méthodes de gestion du rang : fertilisation, biodiversité auxiliaire, compétition hydrique, attraction des campagnols... sont aujourd'hui à réinterroger au regard des épisodes de gel, sécheresses, hautes températures... de plus en plus fréquents.
Enherbement dans les vergers
L'enherbement dans les vergers constitue une pratique agroécologique importante tant dans les vergers conventionnels que biologiques. Celui-ci pose la question de la concurrence hydrique et minérale avec les arbres. Mais il permet de limiter les risques d'érosion et de favoriser les auxiliaires des cultures.
Autres ressources
Arbres fourragers
Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace les éleveurs, qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers… avec des conséquences graves : le surpâturage, qui dégrade les prairies permanentes, provoquant une pénurie des aliments produits sur la ferme pour le bétail… entraînant soit la diminution du cheptel soit des achats extérieurs. Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches… Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail.
Goust J, 2016. Arbres fourragers. Editions Quadri, 192 p.
Autres ressources
Livret technique Gamour (gestion agroécologique des mouches des légumes)
Saluée lors des trophées 2011 de l’agriculture durable par le ministère de l’Agriculture, de l’Alimentation, de la Pêche, de la Ruralité et de l’Aménagement du territoire, l’opération baptisée GAMOUR constitue un exemple réussi d’agroécologie appliquée. Le projet GAMOUR vient démontrer qu’appliquer de nouvelles pratiques sans le recours systématique au tout insecticide chimique est possible, même pour lutter contre des envahisseurs aux appétits très grands. Car jusqu’ici la lutte sur le terrain contre les mouches des légumes posait un véritable casse-tête aux maraîchers producteurs de cucurbitacées.
Auteurs : Deguine JP, Duffourc V, Rousse P, 2012. 26pp
Témoignage vidéo de Roger et Denis BEZIAT (Grandes cultures - 31810 - Vénerque)
La parcelle agroforestière de 2013, implantée sur 10 ha, s'inscrit dans la vision globale et de long terme du GAEC de la Baronnesse. Les motivations et difficultés des premières années font l'objet de cet entretien.
Témoignage vidéo de Marc LEFEBVRE (Grandes cultures, pomme de terre de consommation, légumes plein champ - 62340 - Guînes)
Après un passage par la bande fleurie, c'est vers l'agroforesterie que Marc Lefebvre s'est finalement orienté pour favoriser la biodiversité autour de ses parcelles tout en développant une nouvelle production (plaquettes de bois, BRF...). Il livre dans cette vidéo ses conseils aux agriculteurs qui voudraient se lancer.
Témoignage vidéo de Catherine et Baptiste CARRIÈRE PRADAL (Viticulture AOC - 34290 - Servian)
Découvrez dans cette vidéo un projet agroforestier d'envergure sur 20 ha. Objectifs recherchés, conception, choix des essences et mise en place de l'agroforesterie, Catherine Carrière-Pradal ainsi que de plusieurs personnes ayant contribué au projet témoignent.
Témoignage vidéo de Stéphane FAIDY (Polyélevage - 79400 - Saint-Martin de Saint-Maixent)
Stéphane nous explique comment il entretien ses haies. La démonstration a eu lieu au printemps 2019 mais l'entretien annuel est généralement réalisé en hiver (hors période de croissance de la haie)
Témoignage vidéo de Claire et Yann SAUVAIRE (Plantes aromatiques en AB - 04410 - Saint-Jurs)
Yann nous explique comment les amandiers et la culture de lavandin peuvent co-habiter et quels sont les avantages de la pratique de l'agroforesterie. Retrouvez son témoignage complet ici
Agroforesterie : comment intégrer l’arbre au sein de son système ? Juin 2021
Extrait du témoignage de Roger et Denis BEZIAT (Grandes cultures - 31810 - Vénerque)
Depuis 10 ans, 200 mètres de haies sont implantés annuellement. Dans la continuité de cette action, une parcelle agroforestière de 10 ha a été mise en oeuvre en 2013.
Extrait du témoignage de Alain et Didier DAGUZAN (Grandes cultures avec un atelier bovins viande - 32270 - Crastes)
Passionné d'arbres, Alain Daguzan initie le projet d'une parcelle agroforestière de 7 ha en priorité pour « se faire plaisir ». « J'ai fait pousser certains arbres depuis la graine ».
Extrait du témoignage de Jack et Kévin DE LOZZO (Polyculture-élevage - 32130 - Noilhan)
Dans son cheminement vers l'agroécologie, l'arbre a joué un rôle central. L'agroforesterie développée par Jack se veut la plus intégrante possible, d'autant qu'elle est complémentaire aux techniques culturales simplifiées. « Tout tourne autour de l'arbre. Il fait partie d'un des éléments indispensables à la culture durable ». « L'arbre n'est plus un intrus, c'est un intrant ». (Pochon)
Extrait du témoignage de André, Alain et Christian Paulin (Bovins lait et viande, porcs - 81990 - Puygouzon)
Extrait du témoignage de Alex FRANC (Arboriculture-Grandes cultures - 09700 - Saint-Quirc)
Extrait du témoignage de Marc LEFEBVRE (Grandes cultures, pomme de terre de consommation, légumes plein champ - 62340 - Guînes)
Extrait du témoignage de Catherine et Baptiste CARRIÈRE PRADAL (Viticulture AOC - 34290 - Servian)
Extrait du témoignage de Claire et Yann SAUVAIRE (Plantes aromatiques en AB - 04410 - Saint-Jurs)
Trajectoire 2024-2030 pour les haies. Quels financements ?
Nous n'avons plus droit à l'échec : l'Afac trace une trajectoire 2024-2030 pour les haies, compatible avec l'urgence climatique. Découvrez le chiffrage détaillé de ce plan.
Rencontre Biodiversité dans les fermes - bandes fleuries
La rencontre « Biodiversité dans les fermes » organisée par SOLAGRO et AGRIBIO Rhône et Loire le 2 mai 2023 a permis de réunir une quinzaine d'agriculteurs. Cette rencontre s'est déroulée dans le cadre d'un projet 'Bandes fleuries' soutenu par la fondation ECOTONE et du groupe "30000 techniques alternatives en fruits à pépins". Lors de cette matinée, deux groupes ont été constitués pour aborder différents sujets clés de la biodiversité dans les fermes : Les chiroptères, les mésanges : leurs cycles et comment favoriser leur présence Les bandes fleuries et les auxiliaires qu'elles abritent avec un exercice de reconnaissance à l'aide de filets à papillon Les pollinisateurs et les infrastructures agroécologiques (IAE) à privilégier pour les accueillir, avec un exercice de reconnaissance à l'aide de filets à papillon L'objectif de cette rencontre est d'ouvrir les enjeux de biodiversité de manière plus large avec les haies, nichoirs, pollinisateurs et ne pas se centrer sur un problème = une solution mais d'envisager la biodiversité comme une combinaison de leviers pour répondre aux problèmes de bioagresseurs présents dans une ferme.
L’agroforesterie a déjà 16 ans à Bayonvillers dans la Somme
L'agroforesterie a déjà 16 ans à Bayonvillers dans la Somme, dans la ferme de 42 ha des Deraeve. Et ça se voit dans cette plaine du Santerre vouée à la culture du blé, du colza, de la pomme de terre et de la betterave et où les haies sont quasi-inexistantes. 10 km de haies plantés dont 7km en 2006 et 2007 puis à nouveau 2,8 km en 2012 pour redécouper des parcelles de 70m de large en parcelles de 35 m de large soit une densité très élevée de 230 m de haies par ha. C'est Dominique qui a créé ce bocage aujourd'hui géré par sa fille Ines et son fils Sylvain.
Quinzaine de l'agroécologie - Retour sur 5 visites inspirantes
Favoriser les rencontres avec des agriculteurs et faire essaimer les pratiques agroécologiques, tel est le leitmotiv de la Quinzaine de l'agroécologie. Pour cette 3ème édition qui s'est déroulée du 4 au 15 octobre 2021, Solagro a réuni près de 150 personnes, agriculteurs, conseillers agricoles, chercheurs, étudiants,… autour de 5 visites inspirantes
Quinzaine de l'agroécologie 2021 : 5 Visites de ferme
Solagro organise la 3ème édition de la Quinzaine de l'agroécologie du 4 au 15 octobre 2021. 5 visites de fermes en Occitanie, Nouvelle Aquitaine et Provence-Alpes-Côte d'Azur, pour échanger avec les agriculteurs du réseau Osaé-Osez l'agroécologie et découvrir des exemples de systèmes et de pratiques variées en agroécologie. Page de l'événement Programme téléchargeable
Bocage : retour sur image
En juillet 1976, l'INRA, le CNRS et l'université de Rennes organisaient un colloque sur le bocage pour faire le point sur les recherches engagées depuis déjà quelques années concernant l'écologie et l'économie de ce paysage agraire typique du grand ouest, mais pas seulement. Cela fait déjà 42 ans et ces travaux restent toujours d'actualité d'autant qu'un tel programme concerté et pluridisciplinaire n'a pas vu le jour depuis.
Concevoir son pré-verger et valoriser ses fruits
Le pré-verger est un système agricole productif unique, alliant pâturage et production de fruits, aux multiples intérêts agroécologiques. Destinée aux agriculteurs-éleveurs ayant un projet de plantation, cette brochure fournit des conseils pour concevoir son verger, bien conduire les arbres, et gérer le pâturage sous les arbres. Des initiatives locales de valorisation des fruits sont également présentées.
Coulon F. et Pointereau P., 2017, 16 p.
Le pré-verger pour une agriculture durable
Mariage de l’arbre fruitier de plein vent et de la prairie, le pré-verger préserve la biodiversité et façonne des paysages de caractère. Nourri d’enquêtes mais aussi de la somme des savoir-faire et des expériences qui se transmettent au coin du pré, ce guide présente les techniques de plantation et d’entretien des arbres, les modalités de conduite du pâturage, de la récolte, de la transformation et de la commercialisation des fruits. C’est l'une des convictions de l’association SOLAGRO : l’arbre participe au bon fonctionnement écologique des exploitations agricoles.
Ed. SOLAGRO, 2005 - 186 p.
Article de blog de Roger et Denis BEZIAT du 16/03/2015
on regarnit
bonjour
le 13 mars 2013 nous organisions la plantation de 400 arbres sur 10 ha
première parcelles en agroforesterie de la ferme
un appel avait été lancé avec succés [...]
Article de blog de Patrice et Michèle GIARD du 15/02/2016
Patrice Giard dans la France Agricole
Une coupole pour faciliter la récolte des pommes en vergers hautes tiges.
Autres ressources
Arbres fourragers
Pendant des millénaires, les feuilles d'arbres ont constitué la base de l'alimentation du bétail. La mécanisation de la récolte d'herbe a peu à peu fait disparaître cette pratique, qui a résisté jusqu'au milieu du XXème siècle pour le fourrage d'appoint. L'augmentation des périodes de sécheresse menace les éleveurs, qui, en fin d'été, se trouvent en rupture de pâtures et doivent entamer prématurément leurs stocks fourragers… avec des conséquences graves : le surpâturage, qui dégrade les prairies permanentes, provoquant une pénurie des aliments produits sur la ferme pour le bétail… entraînant soit la diminution du cheptel soit des achats extérieurs. Les arbres fourragers représentent une solution à ce problème tout en contribuant à la biodiversité et en fournissant des produits pour d'autres usages : bois de chauffage, BRF, fagots, manches… Jérôme Goust nous explique les arbres, leur fonctionnement et leur valeur fourragère et raconte l'histoire des arbres fourragers depuis le Néolithique. En s'appuyant sur l'exemple d'agriculteurs qui pratiquent encore cette technique, il présente ce qui peut être fait dès aujourd'hui, les recherches menées par l'INRA, les améliorations techniques qui pourraient redonner toute leur place aux fourrages arborés. Enfin des fiches présentent plusieurs dizaines d'arbres dont les feuilles peuvent nourrir le bétail.
Goust J, 2016. Arbres fourragers. Editions Quadri, 192 p.
Les vergers hautes tiges de l'Avesnois
Vidéo réalisée par le Ministère de l'Agriculture
Les produits de biocontrôle
Le « biocontrôle » est défini comme l’ensemble des méthodes de lutte intégrée comprenant des agents et des produits qui utilisent des mécanismes naturels contre les bioagresseurs. Le biocontrôle fait donc partie de la protection intégrée dont le but est d’encourager les mécanismes naturels de lutte contre le développement des organismes nuisibles et de privilégier la croissance de cultures saines sans perturbation des agroécosystèmes.
Au somaire de cette synthèse technique :
Comment favoriser les auxiliaires de cultures sur mon exploitation ?
Regards croisés d'acteurs sur la lutte biologique par conservation des habitats : formateurs, chercheurs, agriculteurs échangent sur les aménagements paysagers et les pratiques agricoles favorables. Pour en savoir plus : http://www.herbea.org/
Témoignage vidéo de Alex FRANC (Arboriculture-Grandes cultures - 09700 - Saint-Quirc)
Découvrez dans cette vidéo comment l'aménagement du verger de pommes a été réfléchi pour offrir des habitats variés aux pollinisateurs sauvages mais également aux prédateurs et parasitoïdes du carpocapse et des pucerons. Alex nous explique avec passion à quel point la proximité de la proie avec ses prédateurs et la diversité des auxiliaires sont essentielles pour un verger sain et de qualité : haies multi-espèces et multi-strates (noisetier, merisier…), bandes fleuries (bourrache, œillets, ombellifères), zone enherbée naturellement, filet Alt'Carpo… Le tout dans un esprit gagnant-gagnant ! Dates de tournage : 19 et 27 mai et 10 juin 2016.
Témoignage vidéo de Caroline Carette et Benoit Roziere (Lait AOP Laguiole - 12460 - Saint Amans des Cots)
Benoit ROZIÈRE nous montre ses bocages, comment il les protège et leur utilité au quotidien dans la ferme. Retrouvez son témoignage complet ici
Témoignage vidéo de Jeanne et Simon Barrès (Céréales panifiables, pain, fourrages - 09130 - CARLA-BAYLE)
À la rencontre de Françoise De Solan qui nous parle des haies en libre expression. “Aucune intervention n’est nécessaire sur les haies, au contraire, ce sont des espaces et couloirs en auto-régénération. Avec les modifications climatiques année après année, on ne sait pas quelles espèces vont résister. Préserver le fouillis, c’est préserver la biodiversité et permettre l’installation des espèces résistantes.”
Extrait du témoignage de Alex FRANC (Arboriculture-Grandes cultures - 09700 - Saint-Quirc)
Depuis son installation, Alex Franc a implanté des IAE à proximité de ses vergers. Ces IAE constituent un des moyens de réguler les ravageurs dans ces parcelles mais aussi de favoriser les insectes pollinisateurs.
Extrait du témoignage de Exploitation du lycée agricole d'Auzeville (Grandes cultures - 31326 - Castanet-Tolosan)
Extrait du témoignage de Catherine et Baptiste CARRIÈRE PRADAL (Viticulture AOC - 34290 - Servian)
Rencontre Biodiversité dans les fermes - bandes fleuries
La rencontre « Biodiversité dans les fermes » organisée par SOLAGRO et AGRIBIO Rhône et Loire le 2 mai 2023 a permis de réunir une quinzaine d'agriculteurs. Cette rencontre s'est déroulée dans le cadre d'un projet 'Bandes fleuries' soutenu par la fondation ECOTONE et du groupe "30000 techniques alternatives en fruits à pépins". Lors de cette matinée, deux groupes ont été constitués pour aborder différents sujets clés de la biodiversité dans les fermes : Les chiroptères, les mésanges : leurs cycles et comment favoriser leur présence Les bandes fleuries et les auxiliaires qu'elles abritent avec un exercice de reconnaissance à l'aide de filets à papillon Les pollinisateurs et les infrastructures agroécologiques (IAE) à privilégier pour les accueillir, avec un exercice de reconnaissance à l'aide de filets à papillon L'objectif de cette rencontre est d'ouvrir les enjeux de biodiversité de manière plus large avec les haies, nichoirs, pollinisateurs et ne pas se centrer sur un problème = une solution mais d'envisager la biodiversité comme une combinaison de leviers pour répondre aux problèmes de bioagresseurs présents dans une ferme.
La diversification des pratiques agricoles en grandes cultures améliore les services écologiques sans compromettre les rendements
Cette étude, basée sur l'analyse de 98 méta-analyses, a permis de rassembler toutes les données existantes permettant de relier une pratique agricole avec un service écosystémique. L'hypothèse est qu'accroitre la biodiversité fonctionnelle tant au-dessus du sol que dans le sol, limite les impacts environnementaux sans réduire le rendement des cultures.
Réduire les surfaces en IAE pour augmenter les surfaces cultivées et la production nuirait fortement à la biodiversité
Convertir les surfaces d'infrastructures agroécologiques (IAE) comme les haies, les bandes enherbées, les prairies naturelles extensives, les jachères ou les bosquets en terres cultivées aurait peu d'effet sur l'augmentation de la production agricole mais un impact considérable sur la biodiversité.
L'efficacité des bandes fleuries et des haies à contrôler les ravageurs des cultures et accroître la pollinisation
Pas moins de 44 chercheurs de presque tous les continents, emmenés par un chercheur suisse d'Agroscope, Matthias Albrecht, ont regroupé leurs connaissances actuelles sur l'efficacité des bandes fleuries et des haies à contrôler les ravageurs et accroitre la pollinisation des cultures adjacentes. 35 études ont été ainsi analysées dont 18 sur le contrôle biologique des cultures et 17 sur le service de pollinisation avec 529 parcelles suivies.
La Région Nouvelle Aquitaine propose un financement public pour la mise en place d'IAE
« Dans le cadre du Plan de Compétitivité et d'Adaptation des Exploitations Agricoles (PCAE), la Région Nouvelle Aquitaine propose un Appel à Projets « Infrastructures Agro-écologiques » offrant un financement public pour la mise en place d'infrastructures agro-écologiques et la mise en défens des berges des cours d'eau ou des points d'eau.
Agir pour la protection des oiseaux des plaines agricoles
Le Centre d'Etudes Biologiques de Chizé avec l'équipe pilotée par Vincent Bretagnolle (CNRS) agit depuis 30 ans pour la protection des oiseaux des plaines agricoles. Ils viennent de réaliser une vidéo qui présentent quelques actions que les agriculteurs et les habitants peuvent mettre en place
Dans les zones de grandes cultures, consacrer 8% de la surface agricole à des bandes fleuries permet de maintenir le rendement global grâce à un meilleur service écologique
Richard Pywell et ses collègues du Centre anglais de recherche en écologie et hydrologie ont mis en évidence l'intérêt de l'intensification écologique dans les zones intensives de grandes cultures en consacrant 3 à 8% des surfaces des parcelles à la biodiversité au travers de semis de mélanges fleuris. La surface dédiée à supporter les services écologiques de pollinisation et de lutte biologique, n'entraîne au final pas de perte de rendement global et de marge brute sur une rotation de 5 ans grâce notamment à l'amélioration du rendement de la féverole par une meilleure pollinisation.
Comment choisir et gérer ses infrastructures agroécologiques pour favoriser la lutte biologique par conservation
Plusieurs chercheurs entrainés par un anglais, John Holland, ont réalisé une synthèse de 152 études menées en Europe qui reliaient les IAE, la présence d'auxiliaires des cultures, et le contrôle des ravageurs dans les cultures adjacentes. 7 types d'IAE ont été étudiées : les lisières de bois et les haies, les bosquets, les bandes enherbées, les bandes fleuries, les bordures de céréales non traitées, les couverts implantés dans les cultures et les prairies naturelles extensives.
Les sols bio sont plus vivants : 21 ans d’essai longue durée sur la conduite en bio et en conventionnel menés par le FIBL en Suisse dans leur station près de Bâle
Cet essai longue durée confirme que la conduite en bio améliore la fertilité des sols et la biodiversité mais apporte de nombreuses autres informations. 5 conduites ont été comparées : biodynamique, agro-biologique, conventionnel avec fumure, minéral et sans fumure avec 5 rotations de 7 ans qui se sont succédées : Pomme de terre/blé d'automne/choux blanc ou betterave rouge ou soja/orge d'automne/prairies artificielles pendant 2 ans. Des couverts ont aussi été mis en place.
Des nichoirs pour les chouettes effraies
24 agriculteurs des Geda du Motreuillois et du Haut-Pays ont installé des nichoirs à chouette effraie à installer sur leurs exploitations. Cette opération a débuté en 2018 dans le Cambrésis : en installant des nichoirs, des éleveurs offrent des lieux de refuge et de nidification aux chouettes.
Les infrastructures-agroécologiques
Description et intérêts des infrastructures agroécologiques dans le paysage de nos exploitations. Présentation d'initiatives innovantes dans différentes régions françaises.
Solagro, 2009, 15 p.
Arbres et eaux : le rôle des arbres champêtres
L'arbre champêtre constitue un des éléments essentiels qui caractérisent le paysage de nombre de régions : mirabelliers alignés de Lorraine, ragosses de Bretagne, pré-bois du haut-Jura, amandiers du plateau Valensole... au milieu des champs de lavande... sans parler des pommiers de Normandie.
32p, 2008
Arbres et biodiversité : Le rôle des arbres champêtres
La préservation des paysages, la qualité des produits, la protection des consommateurs et de l'environnement constituent autant d'enjeux nouveaux pour les agriculteurs.
28p, 2002
Arbres et paysages : la place des arbres champêtres
Au delà de ses contributions pour une agriculture respectueuse de l'environnement, l'arbre champêtre, cultivé par le paysan dans ses champs, s'est imposé dans notre culture.
32 p, 2005,
Article de blog de Laurent et Nathalie PAUL du 01/07/2016
Retour sur la formation auxiliaires de culture
Une dizaine de personnes étaient présentes sur la ferme de Laurent et Nathalie Paul pour en connaître davantage sur les bandes fleuries et leurs intérêts vis à vis des auxiliaires des cultures. Le [...]
Autres ressources
Protection agroécologique des cultures
Herbea, aux côtés de l'Université Virtuelle de l'AgroEcologie (UVAE) et du module sur les espèces invasives, lutte biologique et gestion agroécologique sur l'île de La Réunion (IBAR), ont fait l'objet d'un sous-chapitre "Se former autrement : développement de l'autoformation et de l'outil numérique", dans l'ouvrage Protection agroécologique des cultures.
A. Ratnadass, J-P. Deguine, C. Gloanec, P. Laurent et J-N Aubertot. 2016, éditions QuAE, collection Savoir-faire
Biodiversité et régulation des ravageurs en arboriculture fruitière
Cet ouvrage présente d’abord des notions d’agroécologie pour se focaliser ensuite sur la régulation des ravageurs des vergers par leurs ennemis naturels, axe principal des travaux engagés par le Ctifl depuis plusieurs années. Il propose également des méthodes de suivi et de diagnostic de la biodiversité dans les exploitations, associé à un fascicule d’aide à l’identification des principaux ordres et familles d’arthropodes des vergers. Le rôle des infrastructures agro-écologiques et les principes de la lutte biologique par conservation sont abordés avec des conseils de mise en œuvre et de gestion.
Jean-Michel RICARD (Ctifl) - Alain GARCIN (Ctifl) - Michel JAY (Ctifl) - Jean-François MANDRIN (Ctifl) . Novembre 2012. 472 p
Extrait du témoignage de Christophe BOUSQUET (Viticulture - 11100 - Narbonne)
Extrait du témoignage de Frédéric et Suzanne Bossoutrot (Production d’animaux reproducteurs et engraissement (label rouge) Race Limousine - 19700 - lagraulière)
Les infrastructures-agroécologiques
Description et intérêts des infrastructures agroécologiques dans le paysage de nos exploitations. Présentation d'initiatives innovantes dans différentes régions françaises.
Solagro, 2009, 15 p.
Autres ressources
Protection agroécologique des cultures
Herbea, aux côtés de l'Université Virtuelle de l'AgroEcologie (UVAE) et du module sur les espèces invasives, lutte biologique et gestion agroécologique sur l'île de La Réunion (IBAR), ont fait l'objet d'un sous-chapitre "Se former autrement : développement de l'autoformation et de l'outil numérique", dans l'ouvrage Protection agroécologique des cultures.
A. Ratnadass, J-P. Deguine, C. Gloanec, P. Laurent et J-N Aubertot. 2016, éditions QuAE, collection Savoir-faire