Glossaire et abréviations

  • Masses d'eau : est une portion de cours d'eau, canal, aquifère, plan d'eau ou zone côtière homogène. Il s'agit d'un découpage élémentaire des milieux aquatiques destinée à être l'unité d'évaluation de la directive cadre sur l'eau 2000/60/CE.
  • Lixiviation : est un entraînement de sels solubles. A ne pas confondre avec le lessivage, migration dans la couche de sol de particules en suspension (Turpin et al., 1997). Les produits azotés sont le plus souvent sous forme dissoute, donc pour parler du phénomène de pollution des eaux souterraines, nous parlerons du phénomène de lixiviation
  • Ruissellement : est un écoulement à la surface du sol, des eaux de pluie ou de celles de la fonte des neiges, pouvant constituer un facteur d'érosion important.
  • Mauvais état chimique des masses d'eau : En France, la réglementation fixe des valeurs limites de qualité des eaux destinées à la consommation humaine. La concentration limite en nitrates est fixée à 50mg/L au robinet du consommateur. Au-delà de ce seuil, les nitrates peuvent engendrer lors d'une consommation régulière et importante un empoisonnement du sang des nourrissons appelé méthémoglobinémie, ou encore maladie de l'enfant bleu (Bruning-Fann and Kaneene, 1993). Concernant les pesticides, substances ou produits destinés à lutter contre les organismes jugés nuisibles, qu'il s'agisse de plantes, d'animaux, de champignons ou de bactéries, la teneur limite est fixée à 0,1µg/L pour chaque pesticide, et 0,5µg/L pour le total des pesticides utilisés.
  • L'état écologique d'une masse d'eau de surface : résulte de l'appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés à cette masse d'eau. Il est déterminé à l'aide d'éléments de qualité : biologiques (espèces végétales et animales), hydromorphologiques et physico-chimiques, appréciés par des indicateurs (par exemple les indices invertébrés ou poissons en cours d'eau). Pour chaque type de masse de d'eau (par exemple : petit cours d'eau de montagne, lac peu profond de plaine, côte vaseuse...), il se caractérise par un écart aux « conditions de référence » de ce type, qui est désigné par l'une des cinq classes suivantes : très bon, bon, moyen, médiocre et mauvais. Les conditions de référence d'un type de masse d'eau sont les conditions représentatives d'une eau de surface de ce type, pas ou très peu influencée par l'activité humaine.
  • Azote minéral : représente les nitrates (NO3-), nitrites (NO2-) et ammonium (NH4+) qui représentent 2 à 4 % de l'azote total du sol. Alors que l'azote organique migre difficilement dans le milieu car peu soluble dans l'eau. Forme hautement soluble dans l'eau et donc migre facilement vers les masses d'eau.
  • Azote organique : est intégré dans les quatre autres compartiments dans le sol ; les résidus de culture, la biomasse microbienne, la matière organique labile et stable.
  • Demi-vie (DT50) : désigne le temps nécessaire pour que 50 pour cent de la masse de la substance disparaisse du sol ou de l'eau à la suite des transformations. Les processus biologiques (biodégradation) et physico-chimiques (hydrolyse, photolyse, etc) constituent les principaux mécanismes de dégradation.
  • Lutte biologique par conservation et gestion des habitats : est un concept de lutte contre les ravageurs. Sa particularité est de manipuler l'environnement afin de favoriser les auxiliaires (animal prédateur ou parasite qui, par son mode de vie, apporte son concours à la destruction de ravageurs nuisibles aux cultures, définition de l'AFPP) et de désavantager les ravageurs. Pour en savoir plus : cf. synthèse technique

Abréviations

AAC : Aire d'Alimentation de Captage

AMPA : Acide Aminométhylphosphonique

DCE : Directive Cadre sur l'Eau

IAE : Infrastructure Agroécologique

LBCGH : Lutte biologique par conservation et gestion des habitats 

MES : Molécules en suspension

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