Contexte Contexte
A partir du XVIIème siècle, la campagne française se couvre d'arbres fruitiers associés principalement aux cultures.
Avec le pré-verger, l'arbre fruitier planté en alignements réguliers remplit pleinement l'espace, s'affirme comme composante forte de l'économie paysanne, avec des singularités locales.
A leur apogée, vers 1930-50, les prés-vergers couvraient une surface équivalente de 500 000 à 600 000 ha.
Les prés-vergers en France représentent aujourd'hui quelques 100 000 ha, soit moins de 0,5 % de la surface agricole utile française (SAU). Du fait de la mécanisation, les prés vergers sont aujourd'hui pâturés.
La diversité fruitière du verger traditionnel français est remarquable, en espèces et en variétés même si le pommier domine.
Un bon tiers des vergers sont en Normandie, notamment dans le pays d'Auge. Autres régions densément pourvues : la Lorraine, l'Alsace et en Pays de Loire, les départements de la Mayenne et de la Sarthe. Globalement, les prés-vergers se sont maintenus dans des bassins irrigués par une industrie locale de la transformation (cidrerie, distillerie…). Ils sont aussi encore présents en montagne et surtout localisés autour des villages.
Il est le mariage de l'arbre, de l'herbe, du lait, de la viande et des fruits – pommes mélangées de quelques poires.