Conclusion
Le point faible majeur du pré-verger est sa durée d'implantation avant mise à fruit. Aussi est-il indispensable d'asseoir sa production sur des arbres et des vergers existants en les restaurant ou en négociant les récoltes chez le voisin et en replantant régulièrement de nouveaux arbres. La production de plusieurs milliers de litres de jus de pommes peut devenir une source de revenu importante et complémentaire de l'élevage à une période peu chargée en travail.
La vente de jus de pomme est d'autant plus facilitée que la ferme commercialise déjà sa viande et son fromage en circuit court.
Dans ces temps de crise agricole et de prix volatiles, le pré-verger vient renforcer la résilience des fermes avec un risque très limité de part le peu de temps qu'il nécessite hors récolte. Il est totalement adapté à la demande accrue en produit de qualité (AB, AOC), produits sans pesticide.
Les vergers de plein vent sont aussi bien adaptés à l'autoconsommation et sont sources d'une dynamique collective dans nos campagnes.