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INTRANTS
42% du Chiffre d’Affaire
Fuel :
- 57 L/ha => 7 900L/an
Irrigation :
- Pas d’irrigation
Engrais :
- Fumier bovin mélangé avec fumier de volaille : 25 t/ha
Produits phytosanitaires :
- AB
Aliments achetés :
- Concentrés herbivores en granulés
- Autonomie en concentrés : 0 % car choix de vendre 100% des céréales et d’acheter 100% des concentrés (simplicité)
Semences :
- Semences de ferme
VENTES
Viande bovine : 80% du CA
Production annuelle :
- 15 vaches adultes
- 2 veaux de lait
- 20 veaux engraissés de 8 à 13 mois
- 3 taurillons de 18 mois
Vente / réseau de commercialisation : 100% circuit court :
- Particulier (caissettes),
- Restauration commerciale,
- Restauration collective,
- Magasins spécialisés
Prix de vente moyen : 15€/kg
Céréales : 20% du CA
Rendement moyen des céréales (blé, petit épeautre et seigle) 15 qx / ha
Ventes / débouchés : alimentation humaine contrat avec un minotier
Prix de vente : 800€/t petit épeautre et 1 300€/t blé khorazan
ASSOLEMENT 2023
CHEPTEL
55 vaches allaitantes de Race Aubrac AB plein air (75% en pâturage)
- Chargement : 0,56 UGB/ha SFP (UGB = Unité Gros Bovin, SFP = Surface fourragère principale)
- En litière accumulée
- Tous les animaux sont finis sur la ferme
- Renouvellement de 25 % du cheptel chaque année
Ration au pâturage : herbe à volonté + quelques apports de rumibio en complément
La ration en bâtiment :
- Foin à volonté et 1 kg de rumibio engraissement pour 100 kg de poids vif de l’animal.
- Fractionné en 2 apports (1 le matin et 1 le soir)
ÉQUIPEMENT
- Outils motorisés : 2 tracteurs, quad et utilitaires en propre
- Outils de travail du sol : cultivateur, disques, semoir et rouleau en CUMA
- Outils de fenaison : faneuse et andaineur en propre, presse en CUMA
- Autres outils : gyrobroyeur en propre minipelle et remorques en CUMA
- 5 Bâtiments :
- Stockage foin et paille 400 m2
- Vêlage génisses : 450 m2
- Engraissement : 800 m2
- Alimentation des mères l’hiver 450 m2
- Stockage matériel, foin et contention à Nébias 800 m2
Rotation type
Rotation type
Rotation moyenne de 7 années : Cela concerne 45 ha soit 11% de la SAU. Les deux premières années, ce sont des céréales qui sont implantées : blé puis petit épautre. Ces céréales sont vendues à un minotier pour l’alimentation humaine. Ensuite une prairie temporaire constituées de légumineuses pures (luzerne, sainfoin ou trèfle) est semée pour 5 ans en moyenne. Ces légumineuses fourragères complétent la ration d’hiver constituée principalement de foin.
Données économiques
Indicateurs sociaux
Temps de travail moyen sur la ferme :
- Sylvain : 40 à 50h
- Daphné : 35 h
Par rapport à d’autres fermes d’élevage le temps de travail moyen reste soutenable pour le couple.
Cependant, selon la saison et les activités de la ferme (fenaison, semis, etc) des périodes de charges importantes sont à noter :
- Pour Sylvain : 15 semaines chargées/an
- Pour Daphné : 10 semaines chargées/an
PERFORMANCES AGRO ENVIRONNEMENTALES – DIALECTE
Tous les indicateurs agroenvironnementaux sont très satisfaisants hormis l’item « autonomie en concentrés ». Sylvain et Daphné on fait le choix de cultiver des céréales anciennes pour l’alimentation humaine avec une valeur ajoutée intéressante, ce qui permet d’avoir un revenu complémentaire de la production de viande. Les concentrés bio pour ruminants sont achetés.
Autres indicateurs agroenvironnementaux :
Détail de l’émission de GES :
Les émissions de GES du GAEC de Bergnes sont majoritairement liés à l’activité d’élevage et le à méthane (83% des GES de la ferme) via la fermentation entérique des bovins et lors du stockage des effluents d’élevage. Viennent ensuite les émissions de CO2 (9% des GES) liées à la consommation d’énergie directe (fioul, électricité). Enfin, les émissions de N20 représentent 8% des GES, liés aux émissions directes des sols via les processus biologiques et cycle de l’azote.
Détail du stock de C
Évaluation des émissions de GES et stockage annuel de carbone sur le GAEC du Bergnes
Localisation des haies sur le parcellaire du GAEC de Bergnes
Points forts :
- Présence de prairies permanentes
- Faible travail du sol
Point faible :
- Peu de haies (2,5km) sur la ferme, les arbres épars ou bosquets présents dans les prairies et landes ne sont pas pris en compte
Leviers pour améliorer le stockage de carbone :
- Implanter de nouvelles haies ou favoriser la régénération naturelle de haies (développement spontanée) en bord de parcelles pour les nombreux services qu’elles procurent (ombrage pour les animaux, corridor écologique, infiltration de l’eau, microclimat local...)
- Semis direct et cultures intermédiaires en projet sur les surfaces en rotation avec céréales et prairies temporaires de légumineuses
Rotation type
Pratiques culturales :
La destruction des prairies temporaires de légumineuses est réalisée via un labour. Avant la première céréale, un faux semis avec disques cultivateurs en CUMA et un passage de herse est réalisé pour limiter l’enherbement. 25t/ha d’un mélange de fumier bovin et de volaille est épandu lors de la préparation du sol et avant le semis.
Pour l’instant il n’y a pas de couverts végétaux d’interculture entre les 2 céréales, c’est en projet sur l’exploitation, ainsi que le semis sous couvert végétal.
Pratiques d’élevages :
Le troupeau est composé de 55 mères, dont 15 génisses de renouvellement.
Les génisses sont mises à la reproduction à 2 ans en monte naturelle avec des taureaux et elles vêlent pour la première fois à 3 ans.
Tous les animaux sont engraissés sur la ferme :
- Les veaux femelles qui ne sont pas sélectionnées pour renouveller le troupeau sont vendues : environ 5 par an entre 12 et 24 mois à 300 kg carcasse
- Les femelles de réforme sortent entre 3 et 15 ans à 390kg carcasse en vente directe.
- Les mâles sont tous engraissés : environ 20 veaux produits / an entre 8 et 12 mois à 200 kg carcasse.
Gestion du troupeau et pâturage tournant selon les saisons :
La gestion du troupeau et du pâturage a été mise en place en s’adaptant au parcellaire disponible :
- Des landes et praires permanentes autour du siège d’exploitation à Campagne sur Aude (300 m d’altitude)
- Des cultures et des prairies temporaires et permanentes sur le plateau de Nebias (500 m d’altitude)
- De surfaces en estive, non représentées sur la carte ci-dessous.
Situation du parcellaire du GAEC de Bergnes.
En hiver : l’ensemble du troupeau est en bâtiment avec accès libre à du pâturage sur le siege de l’exploitation
Au printemps : 2 à 3 lots sont constitués. Le pâturage tournant se fait sur une surface totale de 40ha, composé de parcelles de 3ha en moyenne. Ces prairies sont uniquement pâturées. Chaque parcelle est recoupée avec des fils en paddocks de 0,5 à 1ha ce qui correspond à 1 ou 2 jours de pâturage maximum. Il y a 2 à 3 passages sur chaque parc, selon la pousse de l’herbe.
En été : Les vaches adultes sont en estive de juin à fin septembre/mi-octobre. L’estive est gérée en groupement pastoral, les vaches sont gardées par un berger.
Les génisses sont mises à l’herbe sur le plateau de Nebias composé de praires permanentes.
Parcellaire situé sur le plateau de Nebias : Céréales, prairies temporaires et prairies permanentes : production de fourrage pour l'hiver et pâturage des génisses en été. Source : Solagro
En automne : l’ensemble du troupeau redescend à proximité du siege d’exploitation et pâture des landes (Carte ci-dessous)
Parcelles situées autour du siège d'exploitation : valorisation des landes comme ressources fourragère. Source : Solagro
Production de fourrage :
Le foin de prairies naturelles, ainsi que les céréales est produit sur le plateau de Nebias. Les prairies sont fauchées puis pâturée par les génisse l’été.
Les prairies temporaires, notamment de légumineuses pures sont uniquement fauchées.
Abreuvement des animaux :
Chaque parc de l’exploitation est équipé d’un abreuvoir relié au réseau d’eau de l‘exploitation. Lors de l’installation de Sylvain et Daphné, 2 de travail ont permis de tout clôturer et d’acheminer l’eau dans chaque parc grâce à un réseau d’eau.
Sur le site de l’exploitation plusieurs ressources en eau sont disponibles :
- 1 puit, qui donne plus ou moins ;
- 1 citerne souple de 120m3 de récupération d’eau de pluie des bâtiments ;
- En dernier recours le réseau d’eau potable : utilisé principalement en hiver lorsque des sécheresses hivernales ont lieux et que la citerne souple ne se remplit pas.
En Montagne :
- Les vaches s’abreuvent principalement dans les lacs et ruisseaux ;
- Une tonne à eau est disposée sur le site de nebias et permet d’acheminer l’eau dans les différents parcs situés sur le plateau ;
- Estimation du volume consommé sur l’année : environ 120 animaux sont présents à l’année avec une consommation par animaux comprise entre 50 et 100L/j (Idele) soit une consommation totale estimée entre 2 190 m3/an et 4 380 m3/an.
Comme la présence des animaux sur la ferme est principalement en hiver et au début du printemps, c’est à cette période que les besoins en eau sont les plus importants et qu’il arrive de solliciter le réseau d’eau potable pour l’abreuvement des animaux.