Le déclic
Natif du Mans et ancien animateur socio-culturel dans une association développant le tourisme écologique, Bruno et sa compagne sont arrivés en 1999 en Provence, plus précisément dans les Bouches du Rhône. Tous deux ont été conquis par ces paysages et se sont passionnés pour la culture de l'olivier. Étant très proche depuis toujours de la nature, un mode de production basé sur le respect de l'environnement s'est imposé. Le domaine de Bruno Dunand est labellisé en agriculture biologique et ses pratiques vont, souvent, bien au-delà, des règles imposées par le cahier des charges AB.
Aujourd'hui, Bruno a plus de 20 ans d'expérience dans le milieu oléicole. Ses deux principales passions que sont les oliviers et l'animation, se retrouvent aujourd'hui dans son métier, le rendant ainsi très épanoui professionnellement.
Le rôle du collectif :
Bruno Dunand est très investi dans les réseaux et travaille en collaboration avec différents acteurs du monde agricole. D'un point de vue technique, Bruno travaille avec le GRAB (Groupe de Recherche en Agriculture Biologique) et le GR CETA sur une parcelle d'amandiers observatoire comprenant 10 variétés différentes. Cette parcelle fait partie du réseau OAB et des suivis de biodiversité y sont effectués chaque année. Bruno a également travaillé avec le Parc Naturel Régional des Alpilles sur les plantes attractives pour les auxiliaires parasitoïdes de la mouche de l'olive. Bruno travaille également avec le réseau bio de PACA (Bio de Paca et Agribio 13), que ce soit pour la participation aux formations ou sur des projets de sensibilisation comme le présent projet OSAE.
D'un point de vue sensibilisation et animation, Bruno travaille également avec l'association Chemin Faisan à Mouriès (13) ainsi qu'avec l'office de tourisme des Baux de Provence. Grâce à cette dernière collaboration, Bruno organise pendant l'été, des lundis de sensibilisation destinés au grand public. Ces journées sont l'occasion de parler agriculture biologique et agroécologie en oléiculture et permettent également une reconnaissance du métier de paysan.
Le travail en réseau est selon lui primordial pour progresser dans le bon sens et avancer. Il accorde notamment une grande importance aux savoirs de certains techniciens agricoles « c'est ces gens-là qui ont des compétences techniques qui nous sont utiles et nécessaires dans nos réflexions ». Le collectif apparait pour lui comme un véritable vecteur et accélérateur de changement. Sa soif d'apprendre, de connaitre et de transmettre, le pousse à créer des liens à travers le travail en collectif et/ou en réseau.