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INTRANTS

2 % du Chiffre d'Affaires

• Carburant 

30 L pour 4000 m² de culture maraîchère (10L pour la tondeuse, 20L pour la voiture)

• Irrigation

1500 m³ pour 4000 m² de légumes (50 % goutte à goutte / 50 % aspersion)

2000 m³ pour arbres fruitiers et autres plantations

 

• Apports organiques 

Bois broyés : 70 m³

Gazon : 130 m³

 

• Produits phytosanitaires

Bacillus thurengiensis (doryphores)

Pyrèthre

Sulfate de cuivre (mildiou)

Phosphate de fer (limaces)

30 € / an

• Semences

30 % des graines sont achetées (les autres autoproduites)

 

• Plants

100 % des plants sont autoproduits sous serre grâce à un banc chauffant

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VENTES

• Légumes : 100 % du CA

35 espèces de légumes

15 espèces d'aromates

Rendements 2015 : 28 t /ha  

Carotte : 3 kg / m²

Pomme de terre : 1,4 kg / m²

Tomates : 4,9 kg / m²

Oignons : 3,6 kg / m²

Courges : 1,5 kg / m²

Ventes / débouchés :

Paniers contrat AMAP : 26 paniers (10 à 12 kg comprenant 7 à 12 espèces).

Prix : 24 € / panier

Contrat sur 30 semaines (Juin à décembre)

Période hors contrat : vente aux adhérents de l'AMAP, sur commande libre

 

• Fruits : production de quelques fruits issus des pré-vergers peu productifs. Complément des paniers AMAP

Figues, noix, pêches

ASSOLEMENT 2015

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CHEPTEL

4 brebis pour entretenir les pré-vergers.

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ÉQUIPEMENT

Equipements entièrement en propriété

• Outils de travail du sol

Croc, houes, sarcloirs et binettes

2 houes à pousser avec 3 types de fers

• Matériel d'irrigation

3 puits et 3 pompes monophasées de 1000 W pour alimenter les asperseurs et le réseau de goutte-à-goutte

• Autres outils

Fourches, brouettes

3 petites nappes chauffantes pour la production de plants

Pulvérisateur à dos

Tondeuse à gazon

Fourche-bêche (récolte des carottes et des poireaux exclusivement)

Paillage plastique (bâche d'ensilage usagée)

• Bâtiments :

2 serres de 200 m2 chacune (1 serre pour la production et 1 serre pour le stockage de matériel, la pépinière ainsi que de petites plantations (concombres))

120 m² de hangar pour la préparation des paniers et la distribution de l'AMAP

Données économiques 2015 : quelques chiffres clés 

Le revenu de 21 050 € rémunère la totalité du travail effectué sur la ferme en 2015, environ 1,5 ETP, réalisé par Nicole et Pierre (soit un revenu de 14 033 € / ETP). Les stagiaires bénévoles et adhérents de l'AMAP représentent environ 0,5 ETP. Le contrat AMAP procure une grande stabilité économique à l'exploitation. Chaque année, celle-ci dégage un revenu et laisse une capacité d'investissement comparables à ceux de 2015 (1 900 €).  Le niveau de charges dans le chiffre d'affaire (y compris cotisations sociales) est de seulement 20 %.

La sensibilité aux aides (crédit d'impôts lié à la bio) est faible (11 % de l'EBE).

Le capital brut est de 23 267 € / ETP. Il inclut les bâtiments autoconstruits dont le coût de la main d'œuvre n'est donc pas prise en compte, les 400 m2 de serres achetées d'occasion, l'aménagement des fossés, de vergers, la réalisation de 3 puits et d'un forage ainsi que le matériel acquis progressivement.

Temps de travail : 

Pierre et Nicole évaluent leur temps de travail à environ 2500 heures annuelles. Les stagiaires qu'ils encadrent réalisent approximativement 1000 heures. La pointe de travail s'étend d'avril à septembre.

Rotation type

Les 4000 m² consacrés aux légumes sont constitués de plusieurs micro-parcelles dispersées sur les 4 ha de la propriété. Ces micro-parcelles sont fixes et non engagées dans une rotation avec les surfaces en prairies.

Aucune rotation type n'est mise en œuvre sur les parcelles maraîchères :  

• Certaines cultures comme les tomates ou les courges peuvent être conduites plusieurs années de suite sur la même parcelle. La commodité de réutiliser un réseau de goutte à goutte et un paillage plastique peut induire ce choix.
• Pour les autres cultures, le choix du lieu d'implantation répond à des facteurs d'opportunité (planches en état pour l'implantation)

Pierre affirme que le principe de rotation des cultures pour raison sanitaire (maladies des racines, nématodes, fusariose, rhizoctone, etc.) perd de sa pertinence quand on travaille sur un sol riche et en bon état biologique.

C'est finalement un jeu de successions, une série de solutions, d'options. Quelques successions culturales se renouvellent couramment, par exemple ail ou oignon au printemps suivis de tomate, aubergine ou poivron. La pomme de terre, implantée tôt et récoltée courant juillet, est toujours suivie d'une culture d'automne-hiver : poireaux, carottes, choux ou autre. Il est parfois possible de la faire précéder par un oignon planté entre novembre et février, et qui sera récolté longtemps après le démarrage de la pomme de terre.

Différents types d'association de cultures sont mis en œuvre. L'objectif est de maximiser l'interception de la lumière par les feuilles des légumes, de limiter la présence de sol nu et d'éviter la fourniture de lumière aux adventices.

• Poireaux plantés à inter-rang de 40 cm / radis entre les rangs. Les radis sont matures avant que les feuilles des poireaux n'atteignent l'inter-rang. D'autres cultures de cycle court peuvent ainsi être associées au poireau.
• Carottes / radis semés sur le même rang. Le radis (semé à faible densité) a le temps de  boucler son cycle sans gêner la carotte.

D'autres exemples :

• Sur butte : laitues, céleris, épinards plantés sur les côtés de la butte et récoltés après le démarrage d'aubergines et poivrons plantés au sommet.
• En planche : laitues entre rangs d'oignons ou de fenouil ; épinards entre rangs de poireaux.

Culture en butte d'oignons suivis d'une culture de solanacée (aubergines, poivrons, pomme de terre, tomates)	Association culturale épinard – salade	Association culturale salade - fenouil

Détail de l'assolement et des rendements en téléchargement dans la colonne de droite.