Suivi dans le temps de la ferme

SYSTÈME 2021

Intrants

Ce qui a changé :

  • Concentrés : 20 t de triticale et avoine et 10 t de granulés à base de céréales, protéagineux, luzerne et oléagineux pour environ 15 000€ (21 500€ en  2017)
  • Sels et minéraux : 1 000 € (2 000 € en 2017)

Ce qui n'a pas changé depuis 2017 :

  • Fuel : 4 500 L / an à 4150 €
  • Soins vétérinaires : 800 €
  • Argile : 130 € / an
  • Assechant litière : 90 € / an
  • Electricité : 1 000 € pour  3 000 kwH
  • Paille pour litière : 100 t à 75€/t
Ventes

Méteils et fourrages : autoconsommés en 2021

Composition du méteil : pois, triticale, avoine, orge, vesce, lin. À destination de l'alimentation du bétail, engraissement des agneaux, tout en semences fermières.

Rendements :

  • Méteil : 30-40 qx/ha
  • PT : 11 t MS / ha, 7 en fauche et le reste en pâture

Production de foin : 450 bottes / an (bottes de 350 kg)
Viande : 100% du CA

Ventes :

  • Vente de brebis, béliers de réforme, vieux agneaux : 50 / an, sous forme de saucisse, merguez, steaks à 11 € / kg
  • Vente directe d'agneaux :
  • 7 % en carcasse à 9€/kg
  • 52% en découpe à 15€/kg
  • 41% sur pieds à 3,75€/kg
  • Abattoir de Boulogne sur Gesse et découpe/conditionnement par la CUMA de Montesquieu-Volvestre
  • Vente par AMAP
Cheptel

450 brebis mères race Tarasconnaise, 15 béliers, 95 agnelles de renouvellement

Taux de mortalité 15%.

 

Pour rappel en 2017

  • 480 brebis mère de race Tarasconnaise
  • 480 mères dont 50 réformes
  • 10 béliers
  • 95 renouvellements

  • Taux de mortalité de 15 %

PRATIQUES AGROECOLOGIQUES 2021

Allongement de la rotation et diversification de l'assolement

En 2021, les prairies représentent encore la grande majorité de l'assolement. Ces prairies sont en place durant 5 années, tout comme les 10 ha de luzerne. S'en suit une année de culture de méteil réunissant avoine, orge, triticale, pois, vesce et lin. La rotation est donc la même qu'en 2017.

Comme en 2017, le but est de faucher 2 fois par an les prairies, quand les brebis sont en estive, et de pâturer 2 fois également (une fois au printemps avant l'estive, et la seconde à l'automne après l'estive). Cependant, à cause des aléas climatiques, il est arrivé ces dernières années qu'il n'y ait qu'une seule fauche sur certaines parcelles.

Enfin, l'apport de fumier composté a un peu augmenté. Il est sorti en juin et épandu en octobre, pour 20 t/ha environ.

Un test de semis direct avait été effectué en 2017, les résultats n'avait pas été concluants, et cela n'a pas été refait depuis.

 

Cultures associées :

La composition des espèces du méteil de l'exploitation n'a pas changé depuis 2017, mais les proportions ont été un peu adaptées :

Système herbe :

Les brebis sont dehors, en pâturage le plus longtemps possible, et ne sont rentrées que pour les agnelages et en fonction de la météo. S'il pleut, les animaux ne pâturent plus, et le terrain devient rapidement impraticable (le piétinement conjugué à l'eau a un fort effet sur le sol, qui devient boueux).

Le taux de mortalité des agneaux n'a pas évolué depuis 2017. Il est dû à des chlamydioses chez les brebis (qui causent des avortements de fin de gestation), ou à des parasites ou bactéries sur les jeunes agneaux. Les éleveurs essaient d'être vigilants et de renouveler souvent les paillages en bergerie.

Concernant le pâturage tournant dynamique, il se fait sur 50 ha au total, ce qui représente 62 paddocks au total, de 0,8 à 1 ha pour chaque. 200 brebis sont installées pour 1 ou 2 jours avant d'être changées de paddock. Ainsi, il se passe environ 2 mois avant de revenir sur un paddock déjà pâturé. Les brebis sont rentrées à la bergerie la nuit, notamment pour boire. C'est toujours un projet d'installer des abreuvoirs mobiles sur les parcelles, à l'aide de citernes ou de conduites d'eau enterrées.

Enfin, tout comme le semis direct, le sur-semis des prairies a été testé sur la ferme. Mais, les résultats étant insatisfaisants, ça n'a pas été reconduit.

 

Implantation d'Infrastructures Agro-Ecologiques :

Une parcelle d'agroforesterie de 9 ha a été plantée en décembre 2019, à une densité de 36 arbres / ha. C'est la limite inférieure pour rentrer dans un modèle agroforestier, selon la PAC. Une dizaine d'espèces mellifères ont été plantées.

Un autre projet pour 2022 est de planter 10 ha de plus en agroforesterie.

Les projets

Nouveaux projets :

  • Planter 10 ha d'agroforesterie supplémentaire en 2022
  • Investir dans un rolofaca, pour la gestion des intercultures entre prairies, luzerne et méteils
  • Mise en place d'1,5 ha de maraichage, suite à la sortie du maraicher de l'AMAP. L'exploitation aura donc un débouché sûr, qui assurera les paniers de l'AMAP.

EVOLUTION DU SYSTÈME 2018

Système

Depuis 3 ans, le système a évolué. Jonathan s'est installé en 2015 avec son père. Le système est dont passé de 1,5 à 2 UTH et de 450 à 480 brebis mères. Il est passé en agriculture biologique en mai 2017.

 

Prix et système de vente

Quantités d'animaux

2014

2017

Réformes (brebis mères)

70

80

Agneaux :

300

288

  • Découpe

40 %

54 %

  • Carcasse

10 %

5 %

  • Sur pied

50 %

41 %

 

 

Il y a une réorganisation des ventes avec une augmentation du nombre d'agneaux vendus découpés et une diminution des agneaux vendus en carcasse.

Actuellement, les produits sont vendus sur la ferme et par le biais d'AMAP. En 2018 les produits seront également distribués par deux Biocoop.

 

Prix au kg ( € / kg)

2014

2017

Réformes (brebis mères, béliers, agneaux âgés)

10

10,5

Agneaux :

   
  • Découpe

13

13,5

  • Carcasse

8

9,5

  • Sur pied (45 kg)

3

3,5

Les réformes sont vendus sous formes de produits transformés (steaks, merguez, saucisses).

 
Rendements

 

 

2014

2017

  • PT (t MS)

11

11

  • Méteil (q / ha)

42

30

 

Les rendements du méteil ne sont pas satisfaisants pour les éleveurs et ils souhaiteraient en améliorer l'itinéraire technique (en arrêtant le semis-direct car ne fonctionne pas : problèmes de levée et de disponibilité de l'azote, tassement du sol par les animaux). Ils souhaitent passer de 30 q à 40 q / ha sur des surfaces plus importantes. Auparavant, ces rendements étaient atteints. Cette diminution s'explique par des essais en semis-direct.

 

Cheptel

 

 

2014

2017

  • Brebis mères

450

480

  • Béliers

12

10

  • Renouvellement

100

95

 

Le renouvellement diminue car le souhait d'augmenter la taille du cheptel n'est plus d'actualité. La taille a évolué depuis 2014 car le système est passé de 1,5 à 2 UTH avec l'installation de Jonathan. Depuis, Jonathan prépare doucement le départ en retraite de son père (2019) en stabilisant le système.

Alimentation

 

 

2014

2017

  • Foin PT intraconsommé

120 t soit 1,8 t MS / UGB

153,6 t soit 2,1 t MS / UGB

  • Pâturage intraconsommé

173 t soit 2,6 t MS / UGB

184,5 t soit 2,6 t MS / UGB

  • Concentrés achetés

20 t soit 0,30 t MS / UGB

20 t soit 0,27 t MS / UGB

 

Les consommations ont augmenté en cohérence avec la légère augmentation du cheptel (450 à 480). Cependant, on remarque une augmentation de la consommation de foin de prairie / UGB par rapport à 2014.

Les animaux ont besoin de 60 t céréales . 30 t sont autoconsommées (méteil) et 30 t sont achetées (20 t céréales et 10 t granulés ). On a donc une autonomie en concentrés de 50 %.

 

Evolution de l'Assolement

 

A la suite des prairies temporaires, 10 ha de méteil sont implantés. Cependant cela ne couvre pas les besoins des animaux et oblige l'achat de 30 t de céréales et granulés par an. Pour augmenter l'autonomie, les éleveurs souhaitent alors encore augmenter les surfaces de méteil à 12 -15 ha. La luzerne n'a pas été produite en 2017 à cause de rendements trop faibles liés aux techniques de semis direct.

 

Evolution des Rotations

 

Les rotations comprennent désormais de la luzerne. Sur le même schéma que les PT, une parcelle est implantée en luzerne pour 5 années puis sera suivie par un méteil précédé d'un couvert.

 

 

evolution des projets

 

Projets en 2014

Etat des lieux en 2017

  • Allonger la durée de la rotation : PT mélangées 5 ans ; féverole ; tournesol ; méteil. Le tournesol serait semé dans le mulch de féverole.

Les essais n'ont pas été faits car les semences de tournesol n'étaient pas disponibles. Le producteur de semence leur a donc conseillé d'utiliser du radis fourrager à la place. En effet, c'est également une plante pivotante facile à détruire. Si les résultats avec le radis ne sont pas concluants, l'idée du tournesol sera reprise.

Les essais de féverole ont été fait avec de la phacélie. La féverole n'a pas fonctionné (sensible aux maladies) et la phacélie n'a pas été satisfaisante.

  • Tester le semis-direct sous couvert végétal pour l'implantation des méteils afin de réduire les consommations énergétiques et de préserver le fonctionnement biologique du sol.

Le semis-direct a été abandonné. Le tassement du sol entraîne des problèmes de levée et de disponibilité d'azote. De plus, la concurrence des adventices est importante et difficilement maîtrisable.

  • Mettre en place une parcelle en agroforesterie dans la continuité des actions de plantation de haies débutées en 1990 (habitat pour les auxiliaires de cultures, renforcement des synergies au sein du système).

Le projet est reporté à 2019. L'idée est de faire un pré-verger. Pas pour la production mais pour la protection du troupeau contre le soleil, le vent et les intempéries .

L'objectif est d'utiliser des essences exploitables dans 25 à 30 ans et de choisir des espèces localement adaptées (érables champêtre, merisiers, cormiers,…) Arbres et paysages d'Autan conseille les éleveurs sur les essences.

  • Faire évoluer les mélanges prairiaux pour optimiser leur productivité et leur pérennité

Le ray-grass anglais a été abandonné au profit de la vesce et du trèfle incarnat.

  • Augmenter la taille du bâtiment et améliorer son ergonomie pour optimiser les consommations de foin

Les travaux ont été réalisés, le bâtiment est désormais aux normes Bio en terme d'espace/animal, il est isolé et permet le stock du foin et des aliments.

  • S'engager dans la certification à l'AB. L'autonomie en céréales est aujourd'hui la seule vraie contrainte pour la conversion.

Le passage en Bio s'est fait en mai 2017.

L'autonomie en céréales était une contrainte car en Bio les granulés sont chers (500 € / t). Les éleveurs avaient donc intérêt à produire une bonne partie de leurs céréales.

Depuis, les circuits de ventes entre céréaliers et éleveurs se sont un peu développés et il est possible trouver des céréales à 350 € / t

 

 

Mes nouveaux projets

2017

  • Anticiper le départ à la retraite de Patrick (été 2019)

Trouver un ou plusieurs associés ou modifier le système en place.

  • Utiliser la zone bois comme espace de pâturage

Espace de 8 ha qui augmenterait les surfaces à pâturer par les brebis. De plus, les glands contiennent des tanins efficaces contre le parasitisme.

  • Augmenter la part des légumineuses dans les rations

Pour soutenir la lactation, le foin doit être riche. Le méteil ne suffit pas pour l'apport azoté. C'est pourquoi la luzerne est utilisée. Or le semis direct de 2017 n'a pas marché, 10 ha seront semés début 2018 avec un travail du sol superficiel (10cm). Des essais de mélange luzerne et pois fourrager seront également mis en place en 2018.

  • Amélioration des rendements 

Augmentation des surfaces et augmentation des rendements par surface.

  • Couverts végétaux
Généraliser les couverts végétaux sur la ferme.

 

Evolution des pratiques agroécologiques

Allongement et diversification de la rotation

La répartition des protéagineux et des céréales est restée constante : une part plus importante de légumineuses est présente dans le mélange prairial (45% de graminées et 55% de légumineuses).

 

2014

2017

5 espèces

6 espèces

  • Fétuque
  • Dactyle
  • RGA
  • Trèfle blanc
  • Lotier
  • Fétuque
  • Dactyle
  • Vesce
  • Trèfle blanc
  • Trèfle incarnat
  • Lotier

 

Le mélange prairial s'est diversifié en comprenant 6 espèces au lieu de 5. L'allongement et l'intensification des périodes asséchantes ont entrainé l'abandon du RGA sensible à la sècheresse. En revanche, la fétuque et le dactyle y sont résistants. L'insertion de vesce et de trèfle incarnat permet d'augmenter la part des légumineuses dans le mélange.

Travail du sol

Le semis-direct a été abandonné au profit du travail simplifié. Le système reste dans la logique de l'agriculture de conservation. En effet, auparavant, le semis-direct était réalisé, désormais, un passage de déchaumeur à dent, de covercrop et de rouleau se fait sur les parcelles avant semis avec semoir combiné à une herse rotative.

 

Cultures associées

 

 

2014

2017

  • Céréales

4 : avoine, blé, triticale, orge

3 : avoine, triticale et orge

  • Légumineuses

2 : pois d'hiver et vesce commune

2 : pois d'hiver, vesce commune

  • Semis

200 kg / ha

250 kg / ha

  • % Céréales

78

64

  • % Légumineuses

20

36

 

La composition du méteil a évolué et est passé de 6 espèces à trois. Ceci s'explique par un manque de disponibilité des semences souhaitées à des prix acceptables par les éleveurs.

En 2017 le mélange de céréales en place est triticale (13 %), pois (30 %), avoine (24 %), orge (13 %) et vesce (20 %) et quelques kg de lin pour les omégas 3.

La densité de semis est plus importante en 2017 pour moins d'espèces. Cela s'explique car il a été observé par les éleveurs que « ça pousse mieux là où c'est concentré ». Afin d'augmenter les rendements, et de combler le taux de germination peut être plus faible dû au fait que les semences soient non certifiées, la densité de semis est désormais de 250 kg/ha.

La part de légumineuses dans le méteil a presque doublé en 3 ans.

 

Système herbe

 

Mise en place du PTD avec l'aménagement des parcelles : implantation de haies, investissement dans des clôtures fixes et mobiles.

En 2016, 350 m de clôtures fixes ont été posés. Cette année, 6 km de fil pour électrifier le tout a été commandé pour constituer la colonne vertébrale électrique sur laquelle brancher les clôtures mobiles (achat de 600 m). 1 km supplémentaire de clôture fixe a été acheté afin de protéger les nouvelles haies des animaux. En tout, c'est un investissement pour 2017 d'environ 5 000 €

 

Evolution des équipements

 

 

2014

2017

  • Outils motorisés

Tracteurs

Tracteurs

  • Outils de semis

Semoir en semis direct (plusieurs voisins)

Semoir en semis direct (plusieurs voisins)

   

Semoir à disque

  • Outils de travail du sol

Covercrop à disque

Covercrop à disque

 

Rouleau en propriété

Rouleau en propriété

 

Déchaumeur à dent en propriété

Déchaumeur à dent en propriété

  • Outils de fenaison

Faucheuse conditionneuse

Faucheuse conditionneuse

 

Faneur

Faneur en propriété

 

Andaineur

Andaineur en propriété

 

Round Baller (CUMA)

Round Baller (CUMA)

  • Autres

Test de l'outil de régénération des prairies (Prairial, Carré)

Test de l'outil de régénération des prairies (Prairial, Carré)

 

Epandeur à fumier en CUMA

Epandeur à fumier en CUMA

 

Plateau de transport du foin (CUMA)

Plateau de transport du foin (CUMA)

  • Elevage
 

Sécateur électrique

   

Parc de tri avec couloirs

   

Balance électronique

  • Bâtiments

10 ans d'ancienneté, installation de filet brise vent 900m2

10 ans d'ancienneté, installation de filet brise vent 900m2

   

Travaux d'agrandissement : + 1500m2

  • Pâturage tournant
 

Clôtures fixes et mobiles

 

Des investissements ont été fait pour l'élevage, à hauteur de 6000 € hors taxe, prise en charge à 50 % par la MSA.

Des travaux d'agrandissements ont été réalisés dans le bâtiment servant de bergerie. Il fait désormais 2 400 m2. Les travaux ont permis d'agrandir la bergerie et d'aménager un espace de stockage des ballots. Aussi, l'ergonomie au travail, le confort et le passage aux normes BIO en terme d'espace par bête ont été permises. Aspect sanitaire, vitesse et qualité de travail se sont vus améliorés.

Auparavant, le bâtiment était fermé d'un côté, désormais, il compte trois côtés fermés et un mur de foin. L'isolation est renforcée, jouant pour beaucoup sur la santé animale.
Les produits comme foin, graines, produits de traitements se trouvaient dans un autre bâtiment, il fallait alors utiliser le tracteur à chaque fois. Ce nouveau bâtiment permet d'économiser du temps et du fioul. Le coût s'élève à environ 84 000 € hors taxes.

 

evolution des performances agroenvironnementales

 

Radar des performances agroenvironnementales de la ferme du Garousset en 2014

Radar des performances agroenvironnementales de la ferme du Garousset en 2017
 

Autres indicateurs agroenvironnementaux :

 

2014

2017

Emission de GES (kg CO2 / ha SAU)

3634

4490

Stockage de C / Emission de GES (%)

22

4

EQF / kg de viande

0,49

0,9

 

L'évolution des performances agro environnementales est globalement stable. On note une légère amélioration en terme d'autonomie en fourrages et une augmentation de l'autonomie en concentrés (55 % en 2017 contre 0 % en 2014 même si en terme d'indicateur agroenvironnemental la note ne change pas et reste de zéro)

La consommation énergétique par kg de viande a quasiment doublé et le stockage de carbone par rapport aux émissions de gaz à effet de serre a été divisé par 5.

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Contact

Patrick et Jonathan KIRCHNER

Ferme du Garrousset
Le Garrousset
31470 Fontenilles
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