Ma stratégie
STRATÉGIE ÉCONOMIQUE
S'orienter vers des productions de qualité à forte valeur ajoutée en minimisant les charges.
- Rechercher une forte valeur ajoutée
- Productions de qualité valorisées en circuit court (blés anciens, cameline, onagre, lentille).
« J'ai du mal à répondre à la demande des artisans boulangers. Mes Blés (variétés anciennes) offrent en effet un arôme que l'on ne retrouve pas dans les variétés modernes ». - Diversification des débouchés en vente directe et opportunisme sur des contrats légumes industrie et de soja porte-graines. Plus value maximisée par un triage des semences in situ.
- Productions de qualité valorisées en circuit court (blés anciens, cameline, onagre, lentille).
- Minimiser les charges
- Aucun achat d'intrant (ni semence, ni engrais, ni produit phytosanitaire).
La luzerne, « culture nettoyante » par excellence permet une lutte efficace contre les adventices. - Aucun investissement et peu de matériel en propriété grâce à la CUMA.
- Irrigation exceptionnelle.
- Aucun achat d'intrant (ni semence, ni engrais, ni produit phytosanitaire).
- Diversifier les productions
- Sécurisation de la marge grâce à la diversité de l'assolement et à la durée des rotations.
- Augmenter la vente directe : Utiliser les réseaux sociaux, comme Facebook ou Twitter, pour « susciter l'envie » et faire valoir son travail en direct. Les intéressés suivent son parcours et ses récoltes grâce à internet. « Je n'ai jamais demandé d'amis, si aujourd'hui autant de gens me suivent, c'est grâce au bouche à oreille et à ma forte activité sur les réseaux. »
- Diversifier les productions : Surfer sur la vague avec l'activité meunerie. « Cette année 2016, j'ai fait 10 tonnes de farine et je pense passer à 1 tonne par mois l'année prochaine. Je pense que l'atelier meunerie va prendre de l'ampleur et devenir près de 80% de mon chiffre d'affaires. »
STRATÉGIE AGRONOMIQUE
Tirer le meilleur profit de l’agroécologie en simplifiant le travail du sol, en développant les légumineuses et en utilisant des variétés anciennes mieux adaptées aux itinéraires à bas niveau d’intrants.
- Placer la luzerne en tête de rotation pour :
- assurer la nutrition azotée,
- contrôler les adventices,
- couvrir le sol avant la culture de blé.
- Implanter un couvert permanent tout au long de l'année sur 80 % de la SAU pour :
- limiter le travail mécanique du sol (semoir et herse rotative, aucune intervention systématique entre le semis et la récolte pour le blé sur luzerne),
- protéger et enrichir le sol en Matière Organique.
Généralisation des TCS sur plus de 50 % de la SAU.
Labour exceptionnel (1 à 2 fois tous les 10 ans) réservé à la préparation de la mise en culture de soja, de la lentille et de la cameline.
- Allonger et diversifier la rotation
- Rotation longue de 7 à 8 ans.
- Alternance de céréales d'hiver et de printemps, d'oléagineux et de protéagineux, avec des systèmes complémentaires d'enracinement (pivotants et fasciculés).
- Garder un stock de semences paysannes pour maintenir une bonne flexibilité et pouvoir semer « la bonne plante, la bonne association, au bon moment ».
STRATÉGIE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
Rechercher l’autonomie paysanne et ne pas dépendre des achats extérieurs.
- Développer les semences paysannes pour contribuer à la réappropriation du matériel génétique par les agriculteurs.
- Limiter au maximum l'utilisation des intrants en valorisant les bénéfices de son système (part importante de légumineuses dans la rotation, pas d'achat d'engrais).