Cultures associées
LA DÉMARCHE
« Il y a des cultures en bio qui ne fonctionnent que associées. »
Philippe Guichard teste différentes cultures associées depuis plus de 15 ans.
Les principales raisons sont la praticité et l'économie de temps. Il estime que certaines cultures, comme le pois ou la lentille, ne sont pas faciles à récolter seules : les associer lui permet de baisser cette contrainte.
LES SAVOIRS AGROÉCOLOGIQUES
Philippe Guichard aime expérimenter plusieurs associations de cultures et recherche une efficacité agronomique et économique. Auparavant, il a testé plusieurs associations comme de la féverole avec du tournesol, du blé dans du trèfle, de l'épeautre dans de la luzerne… tout ce qui regroupe des céréales dans des légumineuses ! Cette année, il associe la lentille avec la cameline et le pois avec l'orge.
La culture du pois vert n'a réussi qu'en association culturale avec de l'orge. « Je savais qu'en pure, ça ne marcherait pas en bio. Avec l'association, j'ai obtenu 45 quintaux ! »
Quelques principes clés
- Optimisation de l'exploration racinaire du sol en associant des plantes à racines pivots et fasciculées (complémentarité de niche par des enracinements différenciés)
- Complémentarité phénotypique des espèces (Ex : la cameline sert de support, différence de taille, etc.).
- Facilitation : accroissement de la disponibilité des ressources telles que la lumière, l'eau ou les nutriments.
- Profiter de la capacité de certaines cultures (comme la luzerne) à mobiliser l'azote atmosphérique pour le rendre plus disponible à d'autres cultures (comme le blé).
INTÉRÊTS DU POINT DE VUE DE L'AGRICULTEUR
Économiques |
Agronomiques |
Environnementaux |
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