Ma stratégie
STRATÉGIE ÉCONOMIQUE
Ne pas être les seuls à exploiter nos terres, créer un réseau local de partenaires
- Multiplier les partenariats
- Servir de « couveuse » à d’autres paysan.ne.s en devenir, comme nous avons pu en bénéficier
- Aller jusqu’à la transformation de 100% de nos matières premières pour bénéficier de la valorisation et ainsi pouvoir réinvestir sur notre ferme, développer nos projets et atteindre nos objectifs
- Optimiser notre organisation en se répartissant les tâches
- Limiter les investissements matériels en s’impliquant dans la CUMA locale
- Diversifier les points de vente (AMAP, marchés, vente à la ferme…) et les produits proposés à la vente (les nôtres et ceux d’autres paysan.ne.s de la ferme)
- Réduire et limiter nos consommations : fioul, engrais azotés
- « Notre enjeu est de continuer à bien travailler sans trop consommer ; nous recherchons à limiter nos consommations »
STRATÉGIE AGRONOMIQUE
Nos ateliers de transformation soutiennent nos choix de production.
- Volonté d’arrêter les cultures de printemps par rapport au risque de salissement
- Introduire l’animal dans notre ferme en travaillant avec des éleveurs qui salarie un berger ou via l’intégration de nouveaux ateliers (ex. poules pondeuses) et pérenniser cette mixité
- Couvrir nos sols au moins pendant la période hivernale et si possible toute l’année
- Éviter d’exporter la matière organique et la réintroduire dans le système
- Viser la production de nos propres semences de luzerne et sainfoin.
- Contrat pour les légumineuses : aide à la légumineuse par rapport à la PAC1 / Gilles signe un papier pour dire qu’il fait les foins chez eux
- Être à termes autonome en intrants (semences, azote organique, bois-énergie…)
- Troc fumier / paille et/ou foin avec un autre éleveur bovins allaitants que celui qui vient faire pâturer les prairies temporaires
- Réduire le travail du sol
- « On espère que dans le temps, il y aura de l’effet » (Simon)
1 Dans le cadre de la PAC 2023-2027, le dispositif de soutien aux protéines végétales a été conforté et de nouvelles cultures deviennent éligibles comme l’aide à la production de légumineuses fourragères (aide ciblée pour les éleveurs afin d’améliorer l’autonomie alimentaire) : environ 150 €/ha/an
STRATÉGIE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
Quand tu fais de l’agriculture et que tu pars vers la transformation, ça peut devenir concurrentiel. Cependant, dans notre cas, pas de concurrence entre la production de pain et la brasserie, au contraire, il y a plus d’entraide.
Résilience
- « Nous exploitons 110 hectares (+40 ha de landes et bois), mais nous ne souhaitons pas tout faire nous-mêmes, mais plutôt multiplier nos partenariats, contribuer à installer de nouveaux agriculteurs.trices et ainsi créer un réseau local. »
- « Nous ne voulons pas brûler du fioul en pagaille, ni courir partout »
- Volonté d’être cohérent, avec peu d’exportation dans notre système, et si toutefois, il y a exportation, c’est soit pour la vente directe ou chez un voisin (à moins de 45 km).
- « Souhait d’une production localisée et territorialisée »
- « On ne veut pas tout centraliser, nous souhaitons créer un réseau de partenaires »
- « On est là où on se sent à l’aise de faire ! »