Le déclic
La ferme a été abandonnée pendant 20 ans et les prés et prairies de fauche ont été vendues et plantées en douglas. Elle a été reprise en bio en 1976 par Brice, le père de Cédric, qui a développé une ferme de production ovine déjà diversifiée avec la production-transformation de myrtilles sauvages et l'accueil à la ferme. Le hameau a été progressivement reconstruit avec notamment en 2017 la maison à ossature bois que Cédric a construit. La ferme constitue le seul milieu ouvert dans ce territoire très boisé, et les milieux spécifiques de ce territoire ont pu être conservés.
Cédric s'est installé en 2008 suite à des études de géographie, puis Stéphanie, pour redynamiser la production ovine de la ferme (développement de la vente directe et inscription UPRA), et reprendre la production-transformation de myrtilles et l'accueil à la ferme. Depuis 2011, Stéphanie développe un atelier de maraîchage de plein champ avec transformation.
Malgré une situation géographique défavorable (isolement géographique, sols pauvres, conditions climatiques difficiles), Cédric montre qu'en développant un système extensif à bas niveau d'intrants basés sur les ressources locales et en diversifiant les activités, il est possible de vivre dans ce lieu et même de créer de l'emploi.
Cédric a su s'entourer de conseils au travers des démarches collectives (CIVAM ADAPA, réseau Pâtur'Ajuste).
« Je souhaite pérenniser ce système mais en continuant de le faire évoluer ».
Cédric De Guillaume : le déclic
Cédric s'est installé dans le cadre d'une reprise familiale, persuadé de l'intérêt des spécificités du milieu. Il nous raconte comment les échanges de groupe avec un collectif d'agriculteurs du Civam de l'APABA lui ont permis de faire avancer ses pratiques et de mettre en place un système efficace (économique et en temps de travail).