ÉVOLUTION DU SYSTÈME

2020

Intrants:

• Activateurs de sol :  PRP (algues) pour des interventions dans des parcelles « abîmées » (1230 € en 2014)
• CMV (compléments minéraux et vitaminiques) : 1200€ qui comprennent le complément minéral et une poudre pour la respiration des agneaux

Ventes :

• Céréales, protéagineux : 58% du CA (42 % en 2014)
• Blé, orge, petit épeautre, triticale, seigle, avoine, sorgho, vesce, lentille
• Rendement moyen des associations céréales / légumineuses : 18 qx/ha (16 qx / ha en 2014)
• Rendements blé peuvent aller jusqu'à 25 qx/ha quand les conditions sont bonnes

Débouchés variés :

• à une partie des cultures (méteils, céréales, légumineuses) destinée à l'autoconsommation (humaine et troupeau)
• à blé en vente directe à des boulangers, meuniers
• à méteils, céréales et légumineuses vendus à des éleveurs
• à coopérative pour « l'excès » de production
• Favorisation des circuits courts

Viande : 42% du CA (58% du CA en 2014)

• Prix : 14,50€ / kg (12€ le kg en 2014)
• 1/3 en vente directe
• 1/3 à des marchands
• 1/3 à des bouchers

Cheptel :

En 2014 : 20 mères Limousine et 1 taureau – 10 veaux vendus

En 2020 :

• Plus de bovins : abandon car charge de travail trop forte avec les ovins, et piétinement plus fort que les ovins
• 170 brebis BMC (Blanche Massif Central) et 30 brebis Solognote
• 5 béliers Berrichon du Cher, croisé avec les BMC, + 1 bélier Solognote pour des croisements race pure
• 160 agneaux environ

2016

PRATIQUES AGROÉCOLOGIQUES 2020

Allongement de la rotation et diversification de l'assolement :

Désormais, la rotation type est de 5 ans, dont 2 ans de prairie temporaire et 3 ans de cultures. Très peu de cultures sont menées en pur, il y a toujours l'implantation d'au moins deux espèces (céréale-légumineuse).

Le trèfle incarnat occupait une place centrale au sein de l'exploitation, qui a été remplacé actuellement par le trèfle d'Alexandrie, qui peut plus facilement être semé dans les cultures céréales-légumineuses, et qui fournit un bon couvert végétal après récolte.

Le cheptel était auparavant d'une vingtaine de têtes bovines, et depuis 2018 de 200 têtes ovines, qui ont totalement remplacées l'élevage bovin. Le cheptel est désormais stable.

Les apports organiques issus de l'élevage ovin restent limités (fumier épandu sur environ 30 ha, sur les parcelles les plus proches de la bergerie). De plus, les brebis pâturant dans les prairies permettent d'avoir une restitution organique (utile pour les 3 ans de cultures) par leurs déjections directement sur parcelle. Jack De Lozzo a également acheté une déchiqueteuse, pour transformer les branches d'arbres et les déchets verts en bois broyés. Ces derniers sont ensuite mis aux champs en priorité, ou mélangés au fumier, pour apporter de la matière organique.

Auparavant, la présence de brome et la folle avoine conduisait parfois Jack De Lozzo à faucher une culture pour l'alimentation animale. Ce n'est plus arrivé depuis 2016, la gestion du salissement est bonne et les exploitants tolèrent un certain développement raisonnable d'adventices si cela se produit. De plus, la herse étrille n'est quasiment plus utilisée sur l'exploitation : il n'y a plus de désherbage post-semis.

Cultures associées

Pas beaucoup de changements concernant la pratique des cultures associées. En 2020, le méteil principal est composé de triticale (60 kg/ha), orge, (60 kg/ha), vesce (25 kg/ha) et avoine (60 kg/ha).

Les semences sont quasiment toutes produites à la ferme, mais des semences de sorgho ou pois fourrager peuvent parfois être achetées. Le soja a été abandonné car demandant trop d'eau.

Exemple de conduite d'un couvert d'un méteil (féverole/orge/trèfle violet) sur précédent féverole :

Agroforesterie

De nouvelles surfaces d'agroforesterie ont été plantées en 2019 et 2020. Il y a donc aujourd'hui 22 ha d'agroforesterie sur l'exploitation, pour 1100 arbres environ (rien que pour les parcelles agroforestières, sans compter les haies).

À la plantation, les pieds des arbres sont toujours couverts avec du paillage (paille ou Bois Raméal Fragmenté (BRF)) durant la 1ere année suivant la plantation, pour garder l'humidité et désherber.

D'après Jack De Lozzo, les avantages à l'agroforesterie sont visibles dès la première année avec l'apparition d'insectes auxiliaires. Ensuite, les avantages sont proportionnels au développement des arbres. Plus ils se développent, plus les bénéfices apportés par les racines, les feuilles, l'ombre sont grands.

LES PROJETS

Nouveaux projets :

• Achat d'un trieur alvéolaire
• Travail du bois : fabrication de piquets pour les clôtures, sciage à l'aide d'une scie mobile (pour la fabrication de planches)

Evolution des rendements

Evolution des indicateurs économiqueS

Répartition du chiffre d'affaires