LA DÉMARCHE

Les Techniques Culturales Simplifiées (TCS) ont été adoptées sur l'ensemble de la ferme autour des années 2000, près de 10 ans après l'arrêt du labour. Cette transition progressive s'est caractérisée dans un premier temps par l'abandon des outils animés pour des outils à dents (chisel, cultivateur).

Le passage au Semis-direct (SD) sur l'ensemble des cultures a nécessité 10 années supplémentaires et s'est fait après la maîtrise du travail superficiel du sol, de la nouvelle succession culturale et des couverts végétaux. Pour cela une plate-forme d'essais a été mise en place pour tester l'impact du semis direct sur les cultures et trouver les couverts adaptés aux caractéristiques de leur ferme. L'achat d'un semoir spécialisé en 2010, modifié en vue de son adaptation aux conditions séchantes du Lauragais, a facilité la généralisation de cette technique (JD 750 A avec 2 distributeurs Herriau).

LES SAVOIRS AGROÉCOLOGIQUES

« Plus les sols sont pauvres en matière organique, plus ils sont fragiles. Après plusieurs années en semis direct, le sol devient vivant et les plantes se développent de mieux en mieux. »

• Travailler les parcelles en travers du sens de la pente pour limiter tout phénomène érosif.
• Implanter toutes les cultures de l'exploitation, couverts compris, avec un seul équipement.
• Conserver les mêmes dates et doses de semis que pour un système conventionnel.

Semer des cultures d'hiver dans la végétation (vivante et/ou résidus de culture) pour limiter la pression des limaces sur la culture principale. Par exemple, les repousses de colza dans le blé créent un « leurre » protecteur pour les jeunes pousses.

Le + : En semant un couvert dans les résidus de blé, les chaumes très hautes permettent de préserver l'humidité du sol et favorisent la germination.

INTÉRÊTS DU POINT DE VUE DE L'AGRICULTEUR