60 ans que l'agriculture a tout faux
Des chercheurs français de l'INRA et du CEFE viennent de démontrer que les rendements des fourrages sont plus élevés quand différentes plantes sont mélangées et qu'elles possèdent un patrimoine génétique diversifié. Les essais ont été menés sur 5 espèces fourragères : luzerne, trèfle blanc, ray-grass, dactyle, fétuque. Les plantes exploitent mieux les ressources en eau et nutriment. Le rendement est plus stable avec un nombre plus important de génotypes. Ces premiers résultats observés sur les plantes fourragères ouvrent de nouvelles voies pour les cultures (association de cultures et mélanges de variétés).