De quoi parle-t-on ?

Objectifs

La recherche de solutions innovantes dans les systèmes de culture est un défi aussi bien chez les céréaliers, qui veulent réduire l'utilisation d'intrants, que chez les éleveurs, qui souhaitent diversifier et sécuriser les systèmes fourragers actuels. Les associations céréales / légumineuses pourraient être une piste pour une agriculture conciliant productivité, qualité et réduction des intrants dans différents systèmes de production.
Bien qu'elles connaissent un regain d'intérêt, ces associations sont toutefois encore peu cultivées en France.
L'objectif principal d'une association est de mutualiser les atouts de différentes espèces, il n'existe pas d'associations culturales types mais de multiples combinaisons.
Nous avons fait le choix d'aborder l'association de cultures sous l'angle de son usage alimentaire (animal ou humain). Le cas type sera l'association céréales / légumineuses.

 

Généralités et principes

Définition : L'association d'espèces consiste en la culture simultanée de 2 espèces ou plus sur une même surface pendant une période significative de leur croissance.   

Les plantes peuvent être mélangées dans la parcelle (semis d'un mélange de graines ou semis en plusieurs fois – cas des méteils blé-féverole par exemple), ou cultivées en rangs ou bandes alternées (cas de légumineuses implantées sous des cultures fourragères espacées).
L'association d'une céréale et d'une légumineuse (C/L) est la plus courante. Les cultures peuvent être récoltées en grains secs, en foin, voire en ensilage par les éleveurs.

D'autres associations existent telles que colza / trèfle, lentille (ou pois) / cameline. Le maraîchage, l'agroforesterie mais aussi les systèmes prairiaux fonctionnent sur la base d'association de cultures qui améliorent l'efficacité du système à différents niveaux (production de biomasse supérieure, fertilité du sol, lutte contre les ravageurs, etc.). Les mélanges d'espèces offrent donc de nombreuses possibilités selon les objectifs fixés.

 

Quelques repères sur les cultures associées :

  • Le statut des cultures associées n'est pas défini au niveau de la PAC : déclaration en tant que céréale ou protéagineux.
  • Surface concernée par des associations C/L en France :

›  50 000 ha environ, destinés principalement à l'autoconsommation dans les élevages en AB en vue d'optimiser leur autonomie alimentaire (Perfcom, 2012).

›  En AB : 13,5 % de la surface des grandes cultures est dédiée aux « mélanges céréaliers et mélanges céréaliers-pois » (Source : Agence Bio - 2011).

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