Suivi dans le temps de la ferme

Système

4 UTH et 118 ha SAU

 

  • Fuel : 8 000 L/an
  • Engrais : Environ 5 t au total : ammonitrate sur céréales et PK sur prairies pour les repousses
  • Produits phyto : Herbicides uniquement, environ 150€/an
  • Semences : 1 500 / 2 000 € pour l'orge et les mélanges prairiaux

Fourrages et concentrés

  • 25 t / an de luzerne depuis 3 ans
  • Maïs et tourteaux pour les concentrés : 208 g/kg lait avec tendance à la baisse
  • Paille

 

Ventes :

  • Céréales et foin : Autoconsommé
  • Viande : Veaux et réformes vendus à des marchands de bestiaux. Veaux destinés à l'engraissement.
  • Lait : Coopérative pour transformation en AOP Tomme des Bauges[JM1] 

            Cheptel :

  • 90 VL, 50% race Abondance, 10% Tarentaise, 40% Montbéliarde
  • Environ 70 génisses
  • 500 000 L/an

 

PRATIQUES AGROÉCOLOGIQUE

Pâturage tournant dynamique

Les prairies temporaires sont renouvelées tous les 2/3 ans, si bien que chaque année, ce sont environ 3 ha qui sont renouvelés. Des mélanges d'espèces sont utilisés, toujours en associant graminées et légumineuses : luzerne/dactyle dans les parcelles séchantes loin de l'exploitation, et des mélanges de fétuque, ray-grass, trèfle blanc, lotier plus proche de la ferme.

Le but est de faucher les prairies deux fois dans l'année, pour pouvoir profiter du regain, qui sera ensuite donné, avec le foin de 1ere coupe, aux animaux pendant l'hiver. Les aléas de sécheresse ne permettent parfois que de faire une seule coupe. Celle-ci doit être faire avant la montaison pour garder une bonne valeur nutritive. Les exploitants essaient de faucher en mai, quand la pousse de l'herbe est forte, pour avoir une repousse arrivant en juin, évitant la sécheresse de l'herbe et par la même occasion une mise au pâturage des parcelles concernées.

Le troupeau est mis à pâturer selon la pousse de l'herbe, qui est de plus en plus précoce. Les exploitants sortent désormais les vaches la deuxième semaine de mars pour la journée (nuits en bâtiment), puis les laissent sorties jour et nuit à partir d'avril, jusqu'à mi-octobre. Elles sont rentrées pour de bon en novembre, selon le climat. Elles ne restent pas plus d'une semaine par bande avant d'être bougées.

Les génisses (environ 70, pour un premier vêlage à 3 ans) pâturent en avril/mai des parcelles non accessibles en tracteur, puis sont mises en alpage de juin à septembre. Les vaches taries (une vingtaine) repassent sur les parcelles non accessibles aux tracteurs en été, après les génisses.

De plus, une partie des génisses (17 en 2020) sont mise en hivernage (transhumance inverse) par un groupement pastoral regroupant une vingtaine d'éleveurs pour un total de 300 génisses, dans l'Ardèche et le Var. Cela permet aux éleveurs de se libérer d'une certaine charge de travail, et de lutter contre les incendies (les lieux d'hivernage y étant très propices en été si non pâturés).

 

LES PROJETS

Nouveaux projets :

Possible installation de la conjointe du fils, qui voudrait développer une activité de transformation en farine et de panification. Cela impliquerait de diminuer la production d'orge au profit de blé tendre.

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Maurice et André PETIT-ROULET

GAEC de Rogney
73 Gruffy
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