MISE À JOUR SYSTÈME 2021

Préambule : Le GAEC présenté lors du premier témoignage a été dissous, puis Hervé Levano et Valérie Reig se sont associés à Rasmus Olsen. Une EARL a été crée (EARL Casablanca – nénu), associant Hervé et Rasmus, et employant Valérie comme salariée. Hervé et Valérie avaient gardé 3 ha du GAEC de la Casablanca, et Rasmus était déjà vigneron sur 3 ha en Agriculture Biologique. Ainsi, la nouvelle exploitation a donc une SAU de 6 ha pour 3 UTH.

Les vins sont encore séparés entre les vins d'Hervé et Valérie, signes de qualité AOP Banyuls et Collioure, et les vins de Rasmus, AOP Collioure, appellation Vin de France et certifiés AB.

Ventes 2020

Cépages : grenache noir (majoritaire), gris, blanc ; mourvedre, carignan, syrah

Banyuls rouge:

• 15 € les 50 cl
• 17 € les 75 cl

Banyuls blanc

• 17 € les 75 cl

Vins de Rasmus :

• AOP Collioure et Vin de France et AB : Rouge, Blanc, Rosé
• 26 à 35 € les 75 cl

40 % en direct à la cave

60 % par vente aux professionnels (restaurants, cavistes, export)

Pour rappel les ventes 2018 sont :

• Production 2018 : 60 hl
• 15 000 à 20 000 bouteilles par an

Banyuls rouge

• 6000 bouteilles vendues par an
• 14€ la bouteille de 50cl
• 15€ la bouteille de 75cl
• 9€ la bouteille de 75cl (pour les professionnels)

Banyuls Blanc

• De 0 à 1000 bouteilles vendues par an
• 14€ la bouteille de 75cl

Banyuls blanc hors d'âge

• De 0 à 500 bouteilles vendues par an
• 20€ la bouteille de 50cl

Collioure rouge

• 8000 bouteilles vendues par an
• 15€ la bouteille de 75cl
• 9€ la bouteille de 75cl (pour les professionnels)

Collioure Blanc

• 2000 bouteilles vendues par an
• 25€ la bouteille de 50cl

Cheptel :

4 brebis pour pastoralisme (pas de cheptel en 2018)

PRATIQUES AGROÉCOLOGIQUES

Combinaison de stratégies de désherbage :

En 2019, quand Valérie et Hervé étaient encore en GAEC avec Lauren Escapa, différentes stratégies de désherbage du rang et de l'inter rang étaient déjà en place, dont une partie en désherbage chimique due à la forte pente (> 30 %). Actuellement, avec une partie de l'exploitation en AB et l'autre en conversion AB, les exploitants ne peuvent plus recourir au levier chimique. Ainsi, différentes stratégies de désherbage sont en place.

Tout d'abord, comme cela était déjà le cas, un désherbage mécanique est réalisé par un cultivateur tracté par un treuil de février à juin, pour les parcelles à plus faible pente (< 30 %). 2 à 4 passages sont réalisés, en fonction de l'âge de la vigne (les jeunes vignes auront plus de passages pour mieux maitriser la concurrence). Cela représente 2,5 ha. Ensuite, 0,8 ha sont enherbés de manière permanente. Enfin, les 2,7 ha restants sont en forte pente et doivent être désherbés à la pioche et au motoculteur.

De mi-novembre à mi-mars, les vignes sont toujours pâturées par les brebis, 4 ha en moyenne (les jeunes vignes notamment ne sont pas pâturées, pour éviter le piétinement et la destruction des jeunes ceps). Aujourd'hui, l'activité a été mise en pause par le changement juridique de l'exploitation, mais à l'avenir les exploitants prévoient de mettre plus de brebis pour un désherbage plus efficace.

Afin d'améliorer le sol, des couverts végétaux (graminées et légumineuses) spontanés sont laissés sur place.

Les projets

Nouveaux projets :

• Début de réflexion sur la plantation d'hybrides, plus adaptés au réchauffement et aux maladies
• Semis d'orge germé dans les inter-rangs pour attirer les sangliers, qui retournent le sol, c'est donc un désherbage gratuit.
•  Fin de la conversion en Agriculture Biologique
• Replantation d'arbres en bord et dans les parcelles, pour l'ombre, l'érosion et la biodiversité notamment