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INTÉRÊTS DU POINT DE VUE DE L’AGRICULTEUR

Economie d’engrais azotés (- 60 kg N/ha : gain de 2 x 30 kg N ha avec le Pois chiche et la suppression du Tournesol).
Evolution des couverts vers un choix d’espèces « doublement valorisables » : en cultures de vente (double culture) et/ou en engrais verts suivant les aléas climatiques (cas du Sorgho fourrager actuellement en test).
Gain de productivité potentielle sur l’ensemble du système (passage de 6 à 7 cultures de vente).
Gain en autonomie et en résilience du système grâce à sa diversité et à plus de souplesse.

Pratiques agroécologiques	Difficultés rencontrées	Marge de progrès et leviers identifiés
Allongement de la rotation	Culture du tournesol peu adaptée aux conditions pédo-climatiques de la ferme et au SD (levée difficile, attaque fréquente des bio-agresseurs, sensible aux limaces, potentiel de rendement limité).	Orientation en couvert intermédiaire et/ou remplacement par une culture plus adaptée localement (le pois chiche).
Semis direct	Présence de limaces (habitat favorisé par le SD) malgré une régulation exercée par les populations de carabes.	Attendre que les équilibres biologiques s’instaurent au sein de l’agroécosystème et que les populations de carabes augmentent (à peine 3 ans de mise en place).
Couverts végétaux	Le salissement reste le « point noir technique ». Les couverts végétaux restent encore insuffisants pour se passer totalement des herbicides.	Réduction des engrais minéraux (hors azote) et des herbicides.

La rotation a évolué en 2013 pour renforcer l’autonomie azotée du système et la stabilité du rendement interannuel :

Suppression du tournesol peu adapté aux conditions pédo-climatiques et au semis direct.
Introduction du pois chiche (culture d’été) : résistant à la sécheresse, facile à semer et bien valorisé commercialement. Le pois chiche remplacera le pois protéagineux (son semis tardif autorise plus de souplesse), lui-même implanté à la place du tournesol.
Mise en place de 10 ha d’agro-foresterie en bordure de parcelles et en intra-parcellaire, à raison de 40 arbres / ha en moyenne (choix de 6 essences adaptées dont 3 dominantes).
Test de l’association colza / sarrasin pour limiter les attaques d’altises.

Economie d’engrais azotés (- 60 kg N/ha : gain de 2 x 30 kg N ha avec le pois chiche et la suppression du tournesol).
Evolution des couverts vers un choix d’espèces « doublement valorisables » : en cultures de vente (double culture) et/ou en engrais verts suivant les aléas climatiques (cas du sorgho fourrager actuellement en test).
Gain de productivité potentielle sur l’ensemble du système (passage de 6 à 7 cultures de vente).
Gain en autonomie et en résilience du système grâce à sa diversité et à plus de souplesse.