les points de blocages
 

Au cours du temps, un point de blocage majeur a été identifié par Laurent et ses associés : le loup. La présence du loup avérée dans le Larzac ainsi que les attaques multiples sur les fermes voisines inquiètent les trois éleveurs. Ils avaient envisagé d'élever les agnelles en parcours extérieurs dès l'âge de trois mois, de laisser au maximum les brebis en extérieur. Le loup amène à des changements de pratiques quant à la conduite du système. En effet, lors de périodes de fortes chaleurs, les brebis sortent et mangent tôt le matin et tard le soir. Cela implique une modulation des horaires de travail. « Il n'y a pas forcément beaucoup d'heures de travail mais parfois elles sont mal placées ».

Concernant les solutions, à part rentrer le troupeau pour la nuit il n'y a pas beaucoup d'alternatives. Les autorités préconisent de vivre avec, surveiller les troupeaux ou protéger les fermes avec clôtures et chiens de protection. Or sur l'exploitation les 3 associés ne peuvent veiller 320 animaux parfois répartis jusqu'à 5 troupeaux. De plus, clôtures et chiens de protection posent des problèmes pour les co-usages de l'espace naturel (tourisme, chasse, promenades, etc.) qui seraient réduit à l'utilisation de pistes.