Le déclic
Guillaume Joubert s'installe en 2004 à la suite de son père sur une exploitation de 115 ha en grande cultures conventionnelle avec production semencière (betterave et colza). Très vite, il s'aperçoit qu'il a des problèmes de matière organique, d'érosion et de portance de sol. Il réagit d'abord en laissant les pailles, mais c'est insuffisant. Puis il en vient à essayer le TCS. À travers cette volonté de diminuer le travail du sol, il se rapproche d'un groupe d'agriculteurs local (à Oraison) qui testent depuis quelques années le semis direct sous couvert. C'est donc en 2010 qu'il abandonne tout travail du sol sur l'exploitation convaincu que c'est la solution à ses problèmes. Il achète un semoir direct en céréales et transforme son semoir mono-rang en semoir direct pour le maïs.
Ses objectifs :
Diminuer au maximum les frais d'irrigation qui peuvent représenter jusqu'à 30 000 € par an. Diminuer les intrants et notamment les insecticides pour restaurer les équilibres écologiques dans ses parcelles.
Respecter la trilogie de l'AC pour maintenir son sol en vie : (1) les couverts en maximisant leur biomasse pour augmenter la teneur en MO du sol, (2) la rotation et (3) le travail minimal