Carte d'identité

Pratiques agroécologiques

  • Allongement de la rotation et diversification de l'assolementAllongement de la rotation et diversification de l'assolement
  • Assolement et rotationAssolement et rotation
  • Introduction des légumineuses à graines dans la rotationIntroduction des légumineuses à graines dans la rotation
  • Combinaison de stratégies de désherbageCombinaison de stratégies de désherbage
  • Réduction des intrantsRéduction des intrants

Grandes Cultures - 73ha - 4UTH - Région Nouvelle-Aquitaine

Lentille, pois chiche, petit épeautre, blé, tournesol, luzerne, Céline et François Peloquin donnent une place centrale aux légumineuses dans leur assolement. Les céréales sont transformées et vendues en partie sous forme de pain, et les légumineuses à graines sont triées, ensachées et commercialisées via une SAS qui regroupe aujourd’hui une vingtaine de paysans de Charente. La maîtrise du désherbage et la mise en place d’outils de triage, de transformation et de commercialisation sont les éléments clés de ce système.

AB

Contexte physique


  • Sols argilo-calcaires

  • Parcellaire entièrement regroupé autour du siège de l'exploitation avec des mailles de 6 ha ceinturées de haies implantées en 1971 suite au remembrement.

Déclic

François a repris la ferme familiale en 1996. Celle-ci est en bio depuis 1968. Le remembrement de 1971 a permis le regroupement des parcelles au niveau de l'exploitation. Céline s'est installée sur l'exploitation en 2013 en mettant en place une fabrication de pain à partir des céréales produites sur l'exploitation.

 

L'architecture de la ferme était donc préexistante à l'installation de François puis de Céline. L'objectif n'était pas de s'agrandir mais au contraire de favoriser le collectif et la création de valeur ajoutée. La ferme qui fait aujourd'hui 73 ha ne s'est donc agrandit que de 11 ha.

 

Le déclic mais il faudrait plutôt dire le moteur ou le challenge de Céline et François est de montrer qu'il est possible d'avoir une qualité de vie dans ce territoire sur des terres plutôt pauvres et peu productives et sans s'agrandir. Pour cela ils se sont fortement impliqués en poussant des démarches collectives comme la création du GIE puis de la SAS et du marché paysan.
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