Mon système

Assolement 2023

Répartition 2023 (en ha)

Intrants

Irrigation

18 510 m3 au total par pompage + irrigation en gravitaire (impossible à comptabiliser)

Irrigation de 30 à 50ha sur les cultures de printemps et les pommes de terre

Engrais

Épandage d’engrais sur 34% de sa SAU totale

Sulfate de potasse

  • 0/0/50 – 1 t totale
  • Pomme de terre 2 ha : 0.3/ha
  • Essais sur 4 ha /céréales collines 0.1 t/ha

Compost : fiente de poule vrac

  • 2.2/2/1.5 au total 100 t
  • Blés de blés sur 10 ha : 3 t/ha
  • Blé / pois chiches moches sur 16 ha : 4 t/ha

Fumier de vache 6 mois

  • 0.5/0.2/0.7 400 t
  • Épeautre sur 7 ha : 20 t/ha
  • Orge /blé sur 6 ha : 20 t/ha
  • Lentilles sur 6 ha : 20 t/ha

Matière végétale affinée (déchetterie)

  • 0.8/0.4 / 0.6 (environ) 600 t
  • Blé/luzernes en colline 20 ha à 30 t/ha

Équipements

Outils motorisés

  • 3 Tracteurs 150 + 130 + 80 cv

Outils de travail du sol 

  • 1 charrue 5 corps
  • 1 /2 disque 4 m
  • 1 déchaumeur dent actisol demeter 3.5 m
  • 1 herse rotative cultimix 3 m
  • 1 bineuse frontale 6 rangs
  • ½ bineuse dirigée 6 rangs
  • 2* ½ décrouteur 6 rangs
  • 1 butteuse 3 m
  • 1 herse étrille treffler 6 m
  • 1 décompacteur agrisem 3 m
  • 1/2 cultivateur germinator 3 m
  • ½ rouleau 6 m
  • 1 rouleau frontal 3 m
  • ½ broyeur axe horizontal 3 m
  • 1 gyrobroyeur 4.8 m
  • 1 gyrob 1.5 m
  • 1 broyeur fanes pdt 1.5 m

Outils de fenaison 

  • 1 pré-andaineuse portée 4 m
  • 1 planteuse pdt 2 rangs
  • 1 arracheuse combinée pdt 1 r
  • ½ castreuse maïs semence
  • 1 rigoleuse

Autres outils 

  • 1 semoir céréales + petites graines 3m
  • 1 semoir sd 750 3 m
  • 1 semoir monograine 6 rangs
  • 1 épandeur engrais 1.5 t Cuma
  • 1 pulvé 1000l 15 m
  • 1 rotavator 3 m
  • 2 charriots élévateurs 2 t
  • 3 enrouleurs irrigation 90*300
  • 1 remorque plateau 10 t
  • 1 remorque et 5 caissons Cuma
  • 1 niveleuse Cuma
  • 1/2 récolteuse mais épis
  • ½ tractopelle ½ minipelle
  • 1/3 tracteur + épareuse 6 m
  • 1 motopompe 100 m3/h
  • 1 station pompage 100 m3/h 36 kW
  • 5 ha couverture intégrale 18*18
  • 1 réseau enterré 1.5 km
  • 1 fourgon
  • 1 camionnette

Bâtiments

  • 1 frigo 100 t pdt + chaine conditionnement pdt+ 200 palox bois
  • Atelier
  • Bureau
  • Hangars 1000 m2

Ventes

Céréales, Oléo-Protéagineux :

  • Blé tendre 35 qtx/ha
  • Blé dur 30 qtx/ha
  • Orge 30 qtx/ha
  • Petit épeautre 13 qtx/ha
  • Soja 25 qtx/ha
  • Pois chiche     12 qtx/ha
  • Lentille 9 qtx/ha
  • Luzerne 19 qtx/ha
  • Fèverole 15 qtx/ha
  • Pomme de terre 25 T/ha

Vente / débouchés :

Vente à Duransia – coopérative locale

Données économiques : 

Indicateur                            

Valeur

Commentaires

UTH non salarié               

1

 

EBE/UTH non salarié    

15 1741 €

Cette EBE est calculée sans les charges de personnel et donc la rémunération du travail de l’exploitation

Sensibilité aux aides : primes (1er et 2eme piliers) /EBE

300 %

Les subventions sont à hauteur de 59 000 €

Produits exploitation brut/ha                    

1 375 €

 

Chiffre d’affaires            

167 178 €

Ce CA pour la période d’octobre 2022 à septembre 2023 est divisé par 2 comparé à l’exercice précédent

Valeur ajoutée produite (brute)                                  

– 6 356€

Cette VA négative est diminuée de 15 000 € par rapport à l’exercice précédent

Capacité économique (Revenu horaire de l’agriculture comparé au SMIC horaire)                 

160 %

 

Capital brut/UTH non salarié    

201 099 €

Fort investissement sur les 208 ha et le parc matériel

On note sur l’exercice de 2023 une chute du chiffre d’affaires lié aux chutes du prix d’achat du bio. La crise du bio associée, entre autres, à l’inflation depuis 2022 impacte ici directement la performance économique de cette exploitation en grandes cultures bio et en circuit long. Malgré des rendements très corrects et un système vertueux pour l’environnement (réduction de 34% de ses GES/ha en 10 ans via le passage en ABC), cette exploitation ne semble pas résiliente face aux crises économiques et géopolitiques. Ces systèmes en ABC sont pourtant une des solutions face aux aléas du changement climatique avec des sols en bonne santé.

Ce constat n’a pourtant pas découragé Philippe qui a expérimenté en 2024 des cultures sans engrais organiques pour éviter des charges qui ne sont pas compensés par le prix d’achat.

indicateurs sociaux

Depuis le passage en ABC, il a réduit son temps de travail au printemps et l’automne lié au travail du sol (labour le plus souvent) avant semi et en été lié au déchaumage. Il passe maintenant plus de temps pour la moisson et le tri du fait qu’il fait des cultures associées et qu’il doit trier les semences issues du couvert (ex. caméline).

Aujourd’hui, la période de l’année la plus chargée est entre mi-avril et mi-juin. Il prend 5 semaines de vacances par an, alors qu’en début de carrière, il en prenait moins.

performances agroenvironnementales – DIALECTE

Figure 1. Tableau de résultats des diagnostics GES de la ferme fait par les bios du Gers en 2023 (source : https://gabb32.org/wp-content/uploads/2024/01/5-Presentation-Philippe-Robert-colloque-abc_comp_compressed.pdf)

Le GABB du Gers a fait le diagnostic climatique de la ferme en 2011 et 2023, ce qui permet de suivre l’évolution des émissions de GES depuis la conversion en bio et la réduction du travail du sol. On peut observer une réduction des GES / ha de 39% depuis 2011 mais aucune évolution sur les GES/tonne de matière sèche produite, dû à une réduction des rendements globaux de 40%. Il faut garder en tête que l’impact de l’utilisation de broyats végétaux comme apport organique surestime probablement les GES émis sur la ferme. Un approfondissement de la méthode de calcul sur ces apports est nécessaire.

De même, une simulation SIMEOS a été faite sur une des parcelles en sec. Les résultats montrent un potentiel de séquestration de carbone :

Point forts :

Points faibles :

  • Limitation du travail du sol
  • Arrêt du déchaumage et faux-semis
  • Limitation des engrais organiques
  • Couverture des sols en été grâce aux cultures associées
  • Apport de broyat végétal qui aurait un fort impact d’émission GES
  • Peu de haies (1km) par rapport à la surface 203 ha.

Philippe Robert a comme rotation type une luzerne en tête de rotation suivi d’une céréale à paille associée à un mélange de légumineuse (caméline, ray-grass anglais, trèfle blanc, trèfle incarnat) qui se développe après moisson de la céréale à paille. Par la suite, ce couvert est détruit en début d’année suivante pour préparer le sol et semer un soja. Ensuite une céréale à paille associée est de nouveau implantée.

Vous pouvez trouver en détaillé la rotation en irrigué :

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