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Pratiques agroécologiques

  • Agriculture de conservationAgriculture de conservation

Grandes cultures - 205ha - 1,5UTH - Bassin versant Rhône-Méditerranée-Corse - Région Provence-Alpes-Côte d'Azur

Installé depuis 1988 en grandes cultures à Meyrargues (Bouches-du-Rhône), Philippe a choisi de transformer son système face aux aléas climatiques croissants. Conversion en bio, arrêt des engrais minéraux et réduction du travail du sol traduisent sa volonté de limiter l’impact de sa ferme sur le dérèglement climatique.

AB

Contexte physique


  • 350 mm en moyenne

  • Lit de la Durance – sol sableux / limono-sableux

  • 3 lots de parcelles proche siège, au nord lit de la Durance et au sud, en relief sur des terres sableuses

Déclic

En 2010, la région proposa de faire des diagnostics Carbone des fermes. Intéressé par ce type de diagnostic, Philippe Robert demande de faire partie de cet échantillon. Les résultats sont clairs. Les émissions de carbone les plus importantes proviennent de son utilisation/dépendance aux engrais minéraux, son travail du sol profond et ses nombreux passages de tracteurs.

Ses objectifs à la suite de ces résultats sont donc d’arrêter les engrais minéraux et arrêter le labour. Un pari est alors lancé, faire du Travail Cultural Simplifié (TCS) en bio. Après des formations en agriculture de conservation, et des échanges entre pairs du territoire, il se convertit en bio et investit dans du matériel de TCS : Herse étrille, roll’n’sem, semoir combiné…

Aujourd’hui, il refait du labour pour pouvoir «gérer» ses adventices, labour de 15 cm, a arrêté tout déchaumage et faux-semi et mise sur ses légumineuses qui représente 50% de sa surface cultivée, pour fertiliser ses cultures. Ce changement de système « vertueux » pour le climat s’est fait pas à pas avec de nombreux essais menés sur sa ferme (essai sans labour en bio sur 1ha depuis 5 ans, essai d’utilisation de déchet vert pour restituer l’azote au bon moment sur les pailles, essai d’épandage de digestat de méthanisation…)
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