Ma stratégie
Stratégie économique
Rechercher l’autonomie et diversifier les débouchés
- Réduire les charges en limitant les achats extérieurs
- Recherche d'autonomie pour l'alimentation du cheptel
- Utilisation de semences de fermes
- Limitation des engrais minéraux, des traitements phytosanitaires (arrêt des fongicides, absence d'insecticide), des consommations de carburants
- Diversifier les filières de commercialisation (3 filières)
- Miser sur la valorisation de produits de qualité à bonne valeur ajoutée (IGP Veau de l'Aveyron et du Ségala)
Stratégie agronomique
« Produire plus et mieux avec autant en basant tout son système sur l’herbe »
- Maximiser le pâturage en appliquant la technique du pâturage tournant dynamique
– Rotation rapide, chargement instantané élevé sur de petites parcelles (de 53 à 74 vaches /paddock), consommation d'une herbe de qualité à un stade optimum ;
– Augmentation de la durée de pâturage et des rendements. - Rechercher l'autonomie protéique
– En retrouvant des prairies naturelles et temporaires riches en légumineuses
– En implantant des intercultures fourragères (moha / trèfle d'Alexandrie) et méteils riches en protéines ;
– Arrêt des tourteaux de soja et réduction des consommations de tourteaux de colza. - Couvrir le sol et réduire le travail du sol
– Implantation de couverts végétaux pour garantir une structure et une fertilité des sols satisfaisante et limiter les risques d'érosion ;
– Mise en place des techniques culturales simplifiées et premiers tests de semis direct de céréales sous couverture végétale. - Réduire l'utilisation d'intrants extérieurs
– Limitation de l'utilisation d'engrais minéraux et organiques et de produits phytosanitaires sur les parcelles en rotation ;
– Valorisation de la fixation symbiotique des légumineuses pour apporter de l'azote dans le système. - Développer une approche alternative de la santé animale
– Arrêt des vaccinations, réduction des traitements antibiotiques (utilisation de la phytothérapie).
Stratégie environnementale et sociale
S’impliquer dans les structures agricoles locales
- Privilégier le partage et l'échange humain
– Importance du collectif : fonctionnement en CUMA, formations en groupe, implication dans des structures locales (coopératives) - Maintenir de bonnes conditions de travail (45 h / semaine)
– Organisation de l'exploitation permettant de s'impliquer dans le collectif