Le déclic
Gérée de façon intensive dans un schéma ray-grass pur avec une utilisation massive d'ammonitrates, la ferme bascule en agriculture biologique en 1996 avec l'arrivée de Jacques Bascoul. Dorénavant, cette ferme du Larzac rassemble 3 associés Jacques, Jérôme et Julie.
Suite aux conséquences de la maladie virale Visna-maëdi, qui se traduit sous la forme de pneumonie, les éleveurs font le choix d'un renouvellement complet du troupeau ovins et arrêtent les bovins pour des questions de charge de travail. La recherche d'autonomie alimentaire pour le cheptel est un élément central du système restant compliqué à atteindre. Autoconsommation des céréales et des méteils, maximisation du pâturage, valorisation des parcours, pâturage de céréales immatures et de cultures dérobées comme la navette contribuent à renforcer l'autonomie alimentaire. Suite à la présence du loup, les parcours n'ont pas été valorisés en 2017. Des travaux d'agrandissement et la fermeture de la bergerie d'estive réalisés au printemps 2018 ont permis la valorisation des parcours sur la période estivale (via un berger).
Les pratiques et choix de l'exploitation sont guidés par l'envie de transmettre une terre saine à la génération future.