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Assolement 2022

Aucun assolement enregistré.

Assolement du GAEC de Mestrepey :

110 ha de SAU (loué au GFA mais exploite 150 ha) :

  • 23 ha de blé
  • 2 ha de petit épeautre
  • 8 ha de sainfoin
  • 77 ha luzerne/trèfle (prairies temporaires)

Les espace en Infrastructure agroécologiques (IAE) :

  • 40 ha de landes et bois (sur les Terres de Solan mais exploitées par le GAEC)  
  • 1,6 km bandes enherbées, le long des ruisseaux, le long de certains bois et pas le long des routes
  • 15 km de haies (12,2 km en 2014) de largeur ~3 m,
  • 6 km de lisières de bois
  • 2,7 ha de prairies naturelles sèches

Jeanne et Simon ont souhaité arrêter les cultures de printemps/été par rapport au salissement et laisser la terre au repos. Le papa de Jeanne, André s’étant « épuisé » à faire les cultures de printemps alors que parfois, ça ne marchait pas.

Il n’y a, à ce stade, pas de réflexion pour un assolement commun, étant donné que les 2 structures (GAEC de Mestrepey de Jeanne et Simon) et l’EARL de Françoise sont distinctes.

Cheptel

Collaboration avec un éleveur extérieur + un berger :

  • 300 brebis Tarasconnaises sur la ferme de octobre à décembre : 76 j
  • 400 brebis Tarasconnaises de mars à juin : 107 j
  • Vide sanitaire de janvier à fin février (~60 j)

Collaboration avec François-Xavier, le cousin de Jeanne installé sur les Terres de Solan

249 poules rousses (croisement) qui tournent sur les PT/BE avec 2 poulaillers mobiles et filet électrifié.

Intrants

21,6 % du Chiffre d’Affaire

Fioul : 100 L/ha => 11000 L/an

Electricité : 2400 € => 1425 kwh/an

Irrigation : Cultures et prairies en sec

Engrais : Apport de fumier (troc foin/fumier) : 100 t de fumier apportés sur les 25 ha de céréales + apports déjections par pâturage

Produits phytosanitaires : Aucun pesticide n’est utilisé

Semences :

  • Blés population : 180 kg/ha (avant, ils étaient sur 160 kg/ha), en autoproduction, ont juste rajouté la nouvelle variété Rouge de Bordeaux pour diversifier et enrichir le mélange
  • Petit épeautre : 160 kg/ha en autoproduction
  • Luzerne en autoproduction;
  • Couverts engrais verts = PT luzerne/sainfoin/trèfle et dans le prochain lotier/dactyle/fétuque
  • Sainfoin acheté 1000 € / sur 8 ha semé à  140 kg/ha

Prestations de service :

  • Récolte: 2500 € pour les moissons, soit 100 €/ha
  • CUMA : 9250 € en moyenne, peut varier entre 7000 et 10000€ selon les années

Équipements

Tout le matériel est partagé au sein de la CUMA de Ste Suzanne-et-Chammes.

  • Tracteur
  • Semoir en combiné (herse-rotative, semoir et rouleau)
  • Semoir à semis-direct
  • JCB
  • Fraise
  • Roto-hétrille
  • Cultus
  • Broyeur 3 m (entretien BE) et 6 m (broyage prairies)
  • Rouleau après les semis de prairies
  • Salarié
  • Pelleteuse (entretien fossés)

La CUMA rassemble à la fois des agriculteurs pratiquant l’agriculture biologique et ceux en agriculture conventionnelle. Un groupe WhatsApp a été créé pour faciliter la communication, et la CUMA a également embauché un chauffeur-mécanicien. Les échanges entre les membres sont nombreux et enrichissants.

Autres outils : Jeanne et Simon ont un broyeur, et possède leur moulin de type « Astrié ».

Bâtiments (sur le GFA : Groupement Foncier Agricole)

  • Hangar de brasserie
  • Hangar photovoltaïque

Ventes

Céréales, Oléo-Protéagineux : 100 % du CA

  • Blé tendre : 20 qx/ha
  • Petit épeautre : 15-20 qx/ha
  • Sainfoin : 3 tMS/ha
  • Prairies : 5,5 tMS/ha

Vente / débouchés :

Pain : sur 42 semaines (en 2022 et 2023)

  • 110 kg pain nature
  • 100 kg de pain bis
  • 60 kg de pain au petit épeautre
  • 120 kg de farine par semaine (en sac de 25 kg ou 4 kg)

En janvier 2024, Jeanne et Simon passent à une seule fournée / semaine, donc vont augmenter à 46-47 semaines/an

Troc de foin contre fumier : 150 tMS en 1 à 2 coupes sur les prairies pour les besoins fourragers de Gilles (éleveur bovins allaitants) + 50 t de paille

Circuits de vente : Au début de leur installation, Jeanne et Simon vendaient leurs pains et farines dans plusieurs AMAP dont celle de Pierre et Nicole BESSE à Lagardelle sur Lèze.
Toutes deux, arrêtées fin 2023

Ils avaient testé aussi :

  • Une AMAP à Foix mais qui n’a pas duré du fait de la distance
  • Une AMAP à Pinsaguel arrêtée depuis 5-6 ans étant donné la faible rentabilité du rapport quantité/distance

Aujourd’hui, 2 débouchés principaux :

  • Marché à St Girons plus gros débouché) 2/3 du chiffre d’affaire (CA)
  • Vente directe sur la ferme le vendredi soir : 1/3 du CA, ce qui remplace les AMAP où ils vendent leurs produits + les œufs de François-Xavier + les fromages de brebis (Ferme de la Réoule au Fossat) + un voisin qui va se lancer en maraîchage et qui vient à partir du 1er avril + les colis de bœuf de Gilles (ferme Barané à Gabre)

Performances agro environnementales – DIALECTE

Autres indicateurs agroenvironnementaux :

EQF/kg de production16 EQF pour 100 kg de COPEQF / kg de production
Émission de GES134tCO2e / an
Stockage de C/Émission de GES totales6 tCO2e/an

Détail de l’émission de GES et variation de stock de carbone

Les émissions totales de GES sont faibles pour une ferme de grandes cultures en AB. En effet, si le cheptel itinérant n’est pas pris en compte, la ferme émet 134 tCO2e / an soit 0,89 tCO2e /ha bien similaire à la moyenne du référentiel PLANETE pour des fermes grandes cultures AB (0,89 tCO2e/ha).

Toutefois, le cheptel ovin est pris en compte car il passe une bonne partie de l’année sur la ferme et participe à la cohérence d’ensemble du système.

De ce fait, la majorité de ces émissions sont liées à la fermentation entérique par la présence du cheptel ovins et représente 74% du bilan GES avec 100tCO2e / an d’émissions GES.

Les émissions de N2O quant à elles s’élèvent à 17,5 % des émissions totales. Le bilan Corpen N est de + 69kg de N / ha de SAU. Ce bilan reste excédentaire notamment par les apports de fumier sur les 25 ha en cultures.

Le stock de carbone est important sur la ferme notamment par la forte présence d’IAE (haies, arbres, bandes enherbées, …) ; la variation de stock de carbone quant à elle est de 7,5 tCO2e /an.

Point forts :Points faibles :
Faible utilisation d’intrants (GNR et électricité) + ferme en AB
Faible émission de GES
Stock de carbone important      
Aléas climatiques
Bilan N pouvant être amélioré
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