Mon système
Assolement
Répartition 2014 (en ha)
Rotation type
Rotation type sur 5 ans
Cheptel
- 35 VA Charolaises : quasi 100 % à la pâture
- 55 VL (Abondance, Prim’Holstein, Montbéliarde)
- 10 porcs
Ration fourragère : 100 %
Chargement : 0,8 UGB / ha SFP
Intrants
35 % du Chiffre d’Affaires
Combustibles, carburants :
- 16 970 L soit 88 L / ha
- 13751 € (+ ETA 35 ha de moisson et 25 ha de pressage)
Irrigation : aucune
Aliments (bovins et porcins, y compris sel et minéraux) : 78 840 € (échangé contre du méteil)
Frais véto : 390 €
Semences : 2150 €
Semences fermières à 95 %
Équipements
Tracteurs : 2 tracteurs neufs
Outils de semis
- Déchaumeur à disque en CUMA
- Semoir combiné à une herse rotative, SD en CUMA
Outils de travail du sol
Outil de fenaison : tout le matériel de fenaison en propriété
Autres outils : herse étrille (très peu utilisé), bétaillère en CUMA, remorque
Bâtiments :
- Entreprise de travail agricole : moissonneuse batteuse, presse paille à balle carrée, enrubannage, semis de certaines prairies en quad
Ventes
Lait : 54 % du CA
- 300 000 L
- 5500 L / VL
Vendu à la coopérative Sodiaal :
- 480 € / 1000 L en 2014
- 440 € / 1000 L en 2015
Vente d’animaux : 39 % du CA
- Viande bovine : vendue à la coopérative Unebio, 5 à 5,35 € / kg carcasse
- Porcs : 120 kg carcasse / porc, vendu à une coopérative à Rodez : 3,52 €/ kg carcasse
Céréales – légumineuses : 7 % du CA
Meuniers :
- Blé tendre panifiable (Rouge de Bordeaux) : 20 qx / ha à 800 € / t
- Petit épeautre : 20 qx / ha à 1000 € / t
Pois et féverole : vendus à des agriculteurs pour de la semence de mélanges céréaliers.
Le méteil grain est échangé avec de l’aliment (société LMD43).
Données économiques 2013-2014 : quelques chiffres clés
ETP non salarié |
3 |
EBE [1] / ETP non salarié |
29 048 € |
Primes (1er et 2ème piliers) / EBE |
61% |
Produits d’exploitation brut / ha |
1354 |
Prélèvements privés mensuels / ETP non salarié |
1 600 € |
Capital brut [2] / ETP non salarié |
232 294 € |
Capital brut constructions / ETP non salarié |
85 760 € |
Capital brut matériel et outillage / ETP non salarié |
146 534 € |
[1] L’EBE (excédent brut d’exploitation) inclut les subventions d’exploitation[2] Le capital brut n’inclut pas le foncier
La ferme de la Boudarié se caractérise par une forte résilience qui se reflète dans la stabilité des prélèvements privés mensuels. Malgré l’arrêt des aides au maintien bio en 2015, les prélèvements privés ont été de 1700 € mensuel / ETP. La sensibilité aux aides PAC du 1er et 2nd pilier peut être caractérisée de moyenne (61 % de l’EBE). L’autonomie de la ferme s’améliore continuellement avec une sensibilité aux aides en diminution et des charges en intrants de plus en plus restreintes (poids des intrants dans le CA : 35 %). La diversité des productions (lait, viande, céréales) et des débouchés (coopératives, meuniers) dégagent des marges de manœuvre pour s’adapter. Le taux de spécialisation est moyen puisque le lait représente environ 54 % du chiffre d’affaire (primes exclues).
Temps de travail
Malgré l’arrêt de la vente directe en 2012, la charge de travail reste importante pour les 3 frères. L’organisation qu’ils ont mise en place et l’adaptabilité de leur système (débouchés variables selon la réussite de la culture) permettent de limiter les périodes de stress. De plus, la passion pour le métier et leur implication dans une agriculture durable les motivent pour progresser.