Agroforesterie
LA DÉMARCHE
Passionné d’arbres, Alain Daguzan initie le projet d’une parcelle agroforestière de 7 ha en priorité pour « se faire plaisir ». « J’ai fait pousser certains arbres depuis la graine ».
LES SAVOIRS AGROÉCOLOGIQUES
- Sélectionner plusieurs essences locales : cormier, alisier, merisier, poirier sauvage, amandier, chêne, noyer, tilleul.
- Planter à une faible densité de plantation : 35 à 40 arbres / ha.
- Mettre en place une rotation classique.
- Gérer le salissement provoqué par un « effet bordure » des bandes enherbées situées sur la ligne d’arbres.
Quelques inconvénients rencontrés :
- Depuis l’implantation, niveau de pertes de 20* 25 % (mortalité ou pertes liées aux chevreuils et sangliers)
- Problèmes récurrents avec les chevreuils et les sangliers.
- Effet « talus » sur les plantations en pente qui complique l’entretien de la bande enherbée.
- Double passage lors du binage sur une partie de la parcelle (dimension de la bineuse inadaptée à l’écartement des arbres).


INTÉRÊTS DU POINT DE VUE DE L’AGRICULTEUR
Économiques
- Investissement sur le long terme
Agronomiques
A court terme :
- Érosion
- Insectes auxiliaires dans les champs
A long terme :
- Bon drainage
- Capacité de rétention d’eau
- Taux de MO et activité biologique
- Fertilité des sols (feuilles & racines)
- Mobilisation des minéraux en profondeur
- Régulation climatique de la parcelle
- Évapotranspiration (espace plus ombragé)
Environnementaux
- Biodiversité (agroforesterie, couverts)
Social
- Passion pour les arbres, préservation du patrimoine