Ma stratégie
STRATÉGIE ÉCONOMIQUE
Recherche progressive d’une stabilité du système et du revenu (suite à une phase de croissance avec l'installation d'Amandine)
- Limiter les dépenses en recherchant l'autonomie la plus aboutie en intrants : autonomie pour l'alimentation du cheptel, limitation des charges en fioul (semis direct) et en engrais minéraux (suppression des engrais de fond P et K depuis 10 ans, apports réguliers de fumier).
- S'affranchir du système coopératif pour maintenir la valeur ajoutée de leur production (ventes de luzerne directement aux éleveurs)
STRATÉGIE AGRONOMIQUE
Développer une approche globale : réflexion sur la rotation, les couverts végétaux, le sol, l’autonomie alimentaire du cheptel
- Préserver le sol et la vie biologique du sol (couverture quasi-permanente des sols, non-labourés depuis 20 ans, semis-direct généralisé sur l'ensemble de l'exploitation, retours des résidus de culture au sol, maintien d'un bon taux de matière organique).
- Privilégier un assolement diversifié et des rotations longues (7 ans)
- Maximiser les légumineuses dans la rotation (cultures principales ou couverts) pour réduire les apports azotés (luzerne, couvert de féverole, soja)
- Baser l'alimentation du cheptel sur des fourrages riches en légumineuses (luzerne, méteil, foin de prairies permanentes) et des céréales (blé)
- Utiliser de façon très restreinte les antibiotiques
- Mettre en place le pâturage tournant pour valoriser au mieux la ressource en herbe
STRATÉGIE ENVIRONNEMENTALE ET SOCIALE
- Privilégier les échanges avec les agriculteurs (réunions, formations, rencontres bout de champs)
- Implanter des haies pour favoriser les auxiliaires des cultures (500 m en 5 ans)
- Amorcer une conversion à l'agriculture biologique pour s'affranchir petit à petit de l'utilisation des produits phytosanitaires
- Garantir une autonomie complète pour l'alimentation du cheptel et ainsi réduire l'empreinte carbone de la production de viande.