Suivi dans le temps de la ferme

MISE À JOUR SYSTÈME 2020

Intrants

• 14,5 % du chiffre d'affaires (CA) - pas de changements
• Fioul : 7 500 L/an (10,7 % du CA) - pas de changements
• Eau irrigation : 880 m3 /an (3,4% du CA) - pas de changements
• Semences : 200 euros de pois (0,4 % CA) en 2015 et lentilles vertes 250 kg (2020)
• Fertilisation : Déchets de trituration soja donnés par un ami

Ventes

En 2020, la vente de légumineuses a été plus faible que d'habitude. Le CA était donc réparti :

• 90 % céréales
• 10 % légumineuses

Une partie de la production est gardée comme semences pour l'année suivante, sinon les céréales sont à 100% transformées en farine sur l'exploitation, ainsi qu'une partie des légumineuses.

• 2 moulins : 1 pour les farines à gluten et 1 pour les sans gluten.
• Farine de blé : 40 t
• Farine de seigle : 10 t
• Farine de sarrasin : 5 t
• Farine d'avoine : 1 t
• Farine de légumineuses : 500 kg

Les farines et les légumineuses non transformées sont vendues en direct, majoritairement à des restaurants et boulangeries, mais aussi à des particuliers et à des épiceries fines (Paris, Corse).

Philippe Guichard ne pèse plus ses productions, il est donc impossible de donner un suivi pour les rendements, mais il pense qu'ils n'ont pas beaucoup changés, voire un peu baissés.

 

Pour rappel en 2015

• Blé : 5,8 % du CA
• dont blé transformé sur place en farine (2000 €)
• Autres COP : 40,6 % du CA
• Vente directe de grains ou de farine de féverole, soja, etc. (36 %) Vente de soja à la coopérative Agribio Union (64 %)
• Luzerne : 8,7 % du CA
• Diminution du rendement à 6 TMS/ha
• Ventes de graines paysannes : 40,6 % du CA
• Lentille : 4,3 % du CA

MISE À JOUR PRATIQUES 2020

Allongement de la rotation et diversification de l'assolement

La rotation de Philippe Guichard est toujours sensiblement la même. Elle commence par 2 ans de luzerne, ou de mélilot, puis du blé est implanté en direct. Ensuite se succèdent des légumineuses de printemps et des céréales d'hiver : pois chiche, lentille, sarrasin, avoine, seigle…

Zoom sur le travail du sol :

Un labour est réalisé pour détruire les parcelles de luzerne, au printemps avant l'implantation des lentilles (la culture étant très propice au salissement), et depuis 2019 après des épisodes de fortes pluies, la veille d'un semis, le sol étant trop abimé. À part cela, les cultures sont semées après un travail de sol superficiel (5-10 cm) au chisel, cover-crop notamment. La herse rotative est utilisée pour préparer le lit de semence, en combiné avec le semoir. Certaines cultures sont semées en direct sous couverture végétale (voir section Semis sous couverture végétale). La herse étrille n'est quasiment plus utilisée pour désherber.

 

Semis sous couverture végétale

Ici encore, pas de grands changements au sein de l'exploitation. Cette technique n'est réalisée que pour le semis du blé dans la luzerne vivante. Celle-ci est broyée pour enrichir le sol et contrôler son développement l'été avant le semis de blé.

Les densités de semis pour le blé sont variables selon la date. Les semis précoces sont à moins de 140 kg/ha, tandis que les semis tardifs sont à 170 kg/ha.

 

Semences paysannes

Pas de changements dans cette pratique qui est toujours réalisée sur l'exploitation.

 

Cultures associées

Pas de changements dans cette pratique qui est toujours réalisée sur l'exploitation. Les associations de 2020 sont la cameline et la lentille verte, et l'avoine et la lentille beluga.

ÉTAT DES LIEUX DES PROJETS

 

Nouveaux projets

• Préparer le départ à la retraite, chercher un repreneur à l'exploitation.  

Remarque : Actuellement, Philippe ne vend plus sa luzerne à la coopérative de déshydratation Grasasa : il préfère en faire de la vente directe et mieux valoriser son produit sur sa qualité protéique. 

Philippe ne fait plus de légumes car son contrat avec les surgélateurs ne s'est pas renouvelé.

En 2016, il souhaite introduire du pois chiche et du pois vert dans ses rotations car il explique que « la terre est géniale après un pois. »

Evolution des rendements

HISTORIQUE DES EQUIPEMENTS

Philippe Guichard utilise et investit aujourd'hui dans plus de matériel qu'auparavant car son offre s'est diversifiée. Pour répondre à cette diversité de produit, il a dû réaménager ses équipements.

Philippe a également investit dans un hangar en 2014 ! 

MES PRATIQUES FONDATRICES

Certaines pratiques de Philippe Guichard sont devenues des piliers de son système, qui ont perduré et perdureront dans le temps.

Blé dans la luzerne vivante

Mise en place depuis plus de 15 ans sur la ferme, cette pratique lui permet d'améliorer son sol et de s'économiser en pratiques agricoles comme le labour ou l'apport d'intrants.

 

Semences paysannes et tri

Le tri est l'utilisation de semences paysannes sont depuis toujours un point essentiel de son système, qui lui permettent d'avoir des cultures adaptées à son terroir et une certaines autonomie.

QU'EN EST-IL DE MES ANCIENS PROJETS ?

Indicateurs économiques 2012- 2015

Répartition du chiffre d'affaires

Poids des intrants dans le chiffre d'affaires