Autonomie protéique

LA DÉMARCHE

En quête d'autonomie protéique, les associés font le choix de fourrages riches en légumineuses et dédient leurs productions de céréales et de protéagineux à l'alimentation des animaux (bovins et porcs).

LES SAVOIRS AGROÉCOLOGIQUES

  • Des fourrages riches en légumineuses et de très bonne qualité nutritive

Jusqu'à présent, un mélange luzerne-dactyle était implanté. Depuis quelques années, les associés font face à des difficultés pour pérenniser la luzerne (durée de vie : 1 an). Temporairement, c'est un mélange RGA-TB qui est implanté mais de nouvelles expérimentations avec de la luzerne devraient être menées prochainement.

Le foin séché en grange, de bonne qualité, contribue à satisfaire les besoins protéiques du troupeau. Il est prioritairement réservé aux vaches laitières.

Cf. pratique agroécologique Séchage solaire du fourrage en grange.

 

  • Un mélange triticale, pois apprécié de tous

Quelques chiffres :

- Rendements (triticale / pois) : 35 – 38 q / ha

- Densité de semis : 130 kg / ha de triticale + 25 kg /ha de pois.

- Proportions attendues à la récolte : 50 / 50. La proportion de pois est très variable selon les années avec un effet climat très marqué.

- Le pois présente l'avantage d'être apprécié par les bovins et les porcs.

- Les céréales et protéagineux produits sur la ferme assurent 50 % de l'autonomie en concentrés des animaux.

 

  • Ration en concentrés des VL

Les vaches reçoivent 700 kg de concentrés/ vache soit 167 g concentrés / litre de lait.

La référence pour les systèmes spécialisés bovins lait en zone de piémont (19 exploitations) est de 229 g concentrés / L lait (réseau d'élevage bovins lait Sud-Ouest 2012). La ferme du Carregaut est plus économe en concentré.

 

  • Valorisation du petit lait pour les porcs

50 % de l'alimentation des porcs est assuré par le petit lait. Les porcs consomment 6 à 7 t de concentrés.

INTÉRÊTS DU POINT DE VUE DE L'AGRICULTEUR

Economiques

Agronomiques

Environnementaux

  • Faible dépendance au prix des fourrages et des concentrés
  • Pois apprécié par les bovins et les porcs
  • Faibles consommations en concentrés par litre de lait (167 g / L lait)
  • Limitation des achats d'aliment et recyclage du petit lait (limitation des achats extérieurs et par conséquent des dépenses énergétiques associées)

 

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