Mes conseils pour une transition pas à pas

Avant toute chose, faire du semis direct sous couvert nécessite de respecter la trilogie :

  • Faire le moins de travail du sol possible afin de ne pas recouvrir le stock grainier qui ressortira par la suite.

Il n'est pas nécessaire selon Guillaume de se munir d'un strip till mais surtout d'un semoir direct performant.

 

  • Allonger et diversifier sa rotation afin de diminuer la pression des adventices sur les autres cultures.

Bien comprendre les cycles des principaux adventices existants sur ses parcelles pour identifier les leviers à mettre en place. Guillaume lui a mis en place l'alternance des cultures d'hiver et de printemps par exemple.  

 

  • Réussir ses couverts pour apporter du carbone et de l'azote au sol.

Cet équilibre est nécessaire pour augmenter le taux de matière organique et donc la fertilité du sol mais aussi l'activité biologique. Activité biologique nécessaire par la suite pour la prédation des graines d'adventices par les auxiliaires (les carabes par exemple (pour en savoir plus).

Pour réussir ses couverts, il est important de rejoindre des réseaux de discussion et d'échange pour ne pas tester tout seul mais avancer plus vite pour construire son système durable.

 

Ensuite, se convertir au semis direct sous couvert implique une réduction de la production les premières années. Pour compenser cette perte, il faut diminuer les charges. Pour cela, il y a plusieurs stratégies proposées par Guillaume : produire ses propres semences de couverts, utiliser les semences de ferme pour ses cultures, suivre la formation bas-volume[1] pour faire des économies de produits phytosanitaires, etc…

 

[1] https://www.agri-conseil.com/formations/formation-3-jours-fondamentaux-pulverisation-comprendre-conditions-optimales-dapplication-protection-plantes-lenvironnement.html

 

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