Ma stratégie

STRATÉGIE ÉCONOMIQUE

Miser sur des productions à forte valeur ajoutée valorisées en circuits courts : race rustique, découpe locale, valorisation en direct via les circuits de proximité (AMAP et vente à la ferme). Les prix sont révisés tous les deux ans.

Absence de label : « La proximité est le meilleur gage de qualité ! ».
Minimiser les charges opérationnelles :
- en visant l'autonomie en intrants (utilisation des semences de ferme, suppression des intrants) ;
- en réduisant la consommation énergétique par le travail superficiel du sol ;
- en recherchant l'autonomie alimentaire du cheptel : à travers la production de fourrages et méteils et la maximisation du temps au pâturage combinée avec la montée en estive du troupeau (de juin à octobre).

Limiter le travail du sol :
- Adoption des Techniques Culturales Simplifiées (TCS) pour l'implantation des céréales et prairies et d'un outil de régénération des prairies.
Opter pour un système d'élevage dans lequel les surfaces fourragères occupent une place centrale.
Associer les espèces et les variétés en cohérence avec l'alimentation du troupeau (méteils).
Optimiser le retour au sol de la Matière Organique (MO).
Opter pour des races rustiques.

Président de Solidarité Paysans 31, Association de Défense des Agriculteurs en Difficulté (ADAD 31).
Ancien porte-parole régional de la Confédération Paysanne.
Veille scientifique : a suivi le projet de recherche participative Divèrba (2007-2010) sur la question de l'amélioration de la pérennité des prairies à flore variée. Porté par l'INRA de Toulouse et l'association vétérinaires éleveurs du Millavois (AVEM : www.avem.fr), ce projet a impliqué des éleveurs du Sud Aveyron autour d'espèces fourragères locales (luzerne, sainfoin et dactyle).
Trésorier de l'ADEAR 31, Association pour le développement de l'Emploi Agricole et Rural de Haute-Garonne.
Ferme pilote dans le réseau OSAE de Solagro, par rapport aux pratiques agroécologiques.