Mon système
INTRANTS 2019
- Semences achetées : 2000€
- Fertilisation : Le fumier est composté et mis en priorité avec le lisier sur les prairies de fauche dès la pousse de l'herbe, c'est-à-dire jeune pour éviter les pertes d'azote. Les prairies sont fertilisées à hauteur de 30 unités d'azote sous forme d'ammonitrate au printemps et les céréales à hauteur de 70 unités. Il n'y a pas d'apport de P et K. Les sols sont cristallins et contiennent beaucoup de P et K. Des déchets verts broyés du canton (35 tonnes) sont aussi incorporés au fumier.
- Montant achat d'ammonitrate (7,8 t) : 2000€ + 30 tonnes de carbonate 2000€.
- Produits phyto : traitement sur les céréales en 2020 : fongicide « bio » sur l'orge (précédemment l'orge recevait un fongicide conventionnel et un désherbant, et le blé seulement un désherbant).
- Produits vétérinaires : 4.700€ en 2019 (soit 72€/UGB). Pas de traitement antiparasitaire sur les vaches laitières (analyses coprologiques et sur le lait).
- Frais d'élevage : 7.200€ en 2019 (soit 111€/UGB) dont 4.000€ d'insémination
- Achats de concentrés : 4320€ (9 T des tourteaux d'origine France à base de colza à 470€/ + 38 tonnes de céréales autoconsommées). Pour les veaux : 1,5T de lait en poudre
- 1,5 T de granulé pour les veaux, et 2 tonnes de minéraux.
- Achat de paille : 25 tonnes à 118€/t livrés
- Achat de foin : 3.750 € (25 tonnes à 150 €/t)
- Fioul : Les consommations d'énergie sont 6000 litres de fioul hors travaux en entreprise + 750 litres pour les travaux en entreprise et CUMA (moisson+ bottes carrées sur 15 ha), 1600 litres de propane.
VENTES 2019
- Aides : 55 000€ dont ICHN 25.000€
- Vente de lait à la coopérative : 79 500€ (150 tonnes à 530€/t)
- Vente de fromage fermier : 155 000 € (13,5 tonnes de fromage à 11,5€ en moyenne) ?
- Vente de viande : 25 000€
Indicateurs technico économiques
- moyenne sur 3 ans 2019/2018/2017
- coût alimentaire (calcul contrôle laitier) : 78 €/1000L
- Marge brute globale : 251 000 €
- Valeur ajoutée : 93 000 €
- EBE par actif associé : 70 000 €
- total aide / EBE : 46 %
ASSOLEMENT 2019
CHEPTEL
Le troupeau laitier comprend 48 vaches de race Simmental principalement et quelques croisées, plus le troupeau de renouvellement.
- 14 génisses de plus de 2 ans
- 12 génisses de 1 à 2 ans
- 10 génisses de moins de 1 an
Le croisement se fait pour partie avec du charolais sauf pour le renouvellement. Les veaux sont ainsi mieux valorisés. Ils sont vendus à 3 semaines et 1 mois jours (80kg) sauf les veaux femelles pour le renouvellement. Les vaches de réforme (13) sont vendues à un poids carcasse 320 kg et sont souvent réengraissées.
L'exploitation est aussi engagée dans la sauvegarde du rameau laitier de la race Aubrac. 2 vaches Aubrac en lactation et 3 génisses sont présentes sur la ferme.
Le nombre d'UGB (alimentation grossière) est de 65 soit un chargement moyen de 1 UGB/ha SFP. Les aires sont paillées. 25 tonnes de foin sont achetées pour sécuriser le système.
ÉQUIPEMENT 2019
- La moisson, les traitements phyto et les bottes carés sont réalisés par une entreprise ou CUMA
- Herse étrille
- Autochargeuse
- Tracteur 110 CV
- Tracteur 80 CV
- Téléscopique
- Epandeur à fumier
- Charrue
Le reste du matériel est en CUMA ou en copropriété avec une ferme voisine.
Rotation type
rotation type
La production laitière
La production de lait est de 280.000 litres en 2019 soit 5833 litres par vache dont 150.000 sont livrés à la coopérative Jeune Montagne pour la production de Laguiole et 130.000 litres sont transformés à la ferme pour la production de laguiole fermier au lait cru (fromage de 25 à 49 kg) et de fourmettes de la Viadene (fromage de 5 kg. Environ 400 à 1100 litres de lait sont transformés par jour. Les fromages sont vendus localement (en direct ou à des épiceries et crémeries et à des crémiers de la région Toulousaine. Le taux protéique du lait est de 33.
Performances agro-environnementales
Les légumineuses occupent environ 25% de la SAU et contribuent à la fois à l'autonomie azotée au travers de la fixation symbiotique et à augmenter la qualité du fourrage (teneur en protéines). Le bilan azoté (méthode CORPEN) est légèrement excédentaire (+24 kgN/ha) sur la base d'un pourcentage de légumineuses dans les prairies temporaires fertilisées de 30% et de 20% dans les prairies naturelles. La pression d'azote (chimique, organique et symbiotique) est de 154 kg de N par ha.
Le recyclage de l'azote organique (fumier et lisier) représente 49% des apports, la fixation symbiotique 30% (soit l'équivalent de 3,4 tonnes d'azote par an) et l'azote chimique 21%. Au final les légumineuses présente naturellement dans les prairies assurent l'essentiel des apports (l'azote du lisier provient essentiellement des légumineuses contenues dans le foin et l'herbe pâturées - les seuls apports extérieurs sont les 2,4 tonnes d'azote minérale et l'azote contenu dans les concentrés achetés (soit environ 0,4 T). La part d'azote maîtrisable (lisier et engrais) représente 40% des apports.
Le bilan phosphore est légèrement excédentaire (+15 kg/ha) de même que le bilan potassium (17 kg/ha).
La consommation d'énergie (directe et indirecte) de l'exploitation est de 38.264 EQF (Equivalent Litre de Fioul) soit 510 EQF par ha de SAU. Les principaux postes sont l'électricité (31%) le fioul (23%), les engrais (11%), la mécanisation (11%), l'achat d'aliments (12%), et le gaz (7%). La consommation d'énergie rapporté au litre de lait est de 13,7 EQF mais cela intègrent la production de viande (10,3 tonnes de viande vive) et la transformation fromagère à la ferme.
Commercialisation
Un nouvel espace de vente sera mis en service début 2021. La cave utilisée pour affiner les fromages sera conservée.
Les fromages fermiers sont vendus sur le marché de Rodez le samedi matin, et en juillet-aout sur les marchés de Saint Amant des Cots et Entraygues. Une partie des fromages est aussi expédié sur Toulouse et une partie est vendu à la ferme. Il y a 7 producteurs de Laguiole sur les 80 qui font aussi du fromage fermier.