Coup de projecteur sur des producteurs de légumineusesC'est un fait : nous boudons les légumes secs.
Nous en mangeons 2 fois moins que la moyenne européenne et 4 fois moins que la moyenne mondiale, alors qu'elles sont d'une grande qualité nutritionnelle.
Résultat : malgré une très faible consommation, nous importons plus des trois quarts de ce que nous consommons.
Tout cela n'ouvre-t-il pas des perspectives à nos agricultrices et nos agriculteurs, à nos territoires engagés dans des démarches de relocalisation de l'agriculture ?
Nous vous invitons à découvrir deux parcours de producteurs : l'un propose des fèves en AMAP, l'autre produit et commercialise des lentilles, des pois chiche, des pois cassés, en grains ou transformés en farine, …
Quelles soient cultivées en pur ou en mélange, les bienfaits des légumineuses ne sont plus à démontrer : réduction des besoins d'engrais azotés (fixation de l'azote atmosphérique) et par conséquent des émissions de gaz à effet de serre notamment.
Alliées objectives et indispensables de l'agroécologie, elles sont d'ailleurs un dénominateur commun de toutes les fermes du réseau OSAE.
Pour avoir une vision plus large du potentiel de développement de filières de production de légumes secs dans l'hexagone, pour découvrir des démarches locales originales et prometteuses, prenez le temps de découvrir le plaidoyer que nous avons réalisé avec le réseau action climat France (RAC-F) et le soutien de l'ADEME.
Du côté de la recherche aussi, la mobilisation prend forme. Ainsi l'INRA, le CIRAD et les instituts techniques ont organisé à Dijon, les 1ères rencontres francophones sur les légumineuses.
C'est le bon moment pour donner de la voix alors que la FAO a décrété 2016 année internationale des légumineuses destinée à l'alimentation humaine. |